Des problèmes, et sérieux, pour Josep Maria Bartomeu. Dans les premières déclarations faites devant le 13e tribunal d'instruction de Barcelone, où se déroule le procès du "Barçagate", deux de ses anciens directeurs l'ont désigné comme le principal responsable. Ils ont assuré qu'ils n'étaient pas au courant des intentions diffamatoires des commandes à "I3Ventures". 'Què T'hi Jugues' et 'Goal' en ont publié les détails.
Mais, avant d'aborder cette nouvelle, il convient de se rappeler ce qui s'est passé. L'entité azulgrana, à ce stade, a conclu plusieurs accords avec la société susmentionnée pour surveiller sur les réseaux sociaux l'activité de ses footballeurs et ce qui s'y rapporte. Cela incluait, prétendument, un plan pour diffamer des personnes comme Leo Messi ou Gerard Piqué et protéger l'image de Bartomeu sur Internet.
L'ancien président a plaidé son droit de ne pas témoigner. Ce n'est pas la même chose que ce qui s'est passé avec Oscar Grau, ancien directeur général, et Roman Gomez Ponti, ancien chef des services juridiques. Les deux ont coïncidé en le désignant comme l'idéologue de tout ce complot hypothétique. Ils ont fait valoir qu'ils ne connaissaient pas les intentions diffamatoires de la campagne et qu'ils ne pouvaient pas refuser d'exécuter les ordres parce qu'ils venaient du président.
Jaume Masferrer, qui n'a pas non plus souhaité témoigner, a également été accusé par ses anciens collègues d'être le bras exécuteur des actions avec "I3Ventures". Il l'aurait fait en compagnie de Carlos Ibáñez, propriétaire du groupe "Nicestream", l'un de ceux engagés par le FC Barcelone à l'époque.