Fabinho affrontera samedi 28 prochain le Real Madrid, son ancienne équipe, en quête de la Ligue des champions. Le Brésilien admet que le Real Madrid entretient une relation privilégiée avec cette compétition.
Fábio Henrique Tavares (Campinas, 1993), connu depuis longtemps sous le nom de Fabinho, a pris le contrôle du milieu de terrain de Liverpool au point de réaliser la meilleure saison de sa vie. À Saint-Denis, il pourra couronner cette saison par un titre de Ligue des champions qui ne lui est pas étranger (il a déjà été sacré champion en 2019) et qu'il a toujours adoré depuis son passage chez les jeunes du Real Madrid.
Fabinho est l'un des joueurs qui a glissé entre les doigts de Madrid il y a des années, lorsqu'il jouait encore au poste de latéral et excellait à la Castilla. Il n'a joué qu'un seul match
Après un magnifique passage à Monaco, Liverpool lui a offert son milieu de terrain et le Brésilien ne le lâche pas. Aujourd'hui, il est l'option préférée de Jürgen Klopp pour l'ancrage de l'équipe au milieu de terrain et il se confie à 'EFE' et 'Diario AS' dans une interview réalisée quelques jours avant la finale à Paris.
En abordant cette finale après avoir remporté la FA Cup, comment cela affecte-t-il votre confiance ?
C'est toujours bon d'arriver comme ça. Arriver en finale après avoir gagné des matchs, gagné des trophées. Nous avons remporté deux coupes cette saison, ce qui rend l'équipe plus confiante. Nous sommes tous très heureux, je me souviens que nous avons beaucoup fêté dans le vestiaire. J'étais presque sans voix. Cela vous donne toujours confiance de gagner. Ce titre, nous le voulons depuis plusieurs années, car nous avons couru derrière depuis un bout de temps avec le même groupe, avec le même entraîneur. Nous avons gagné une autre coupe.
Vous allez jouer toutes les rencontres qu'il est possible de disputer cette saison, comment vous sentez-vous physiquement ?
Je pense que je peux parler au nom de tous en disant que nous sommes très fatigués. Depuis un mois environ, nous jouons deux fois par semaine. Nous jouons le mardi ou le mercredi, puis le week-end. Match après match et toujours des matchs importants. Cela vous fatigue aussi bien physiquement que mentalement. Mais cette équipe a travaillé très dur pour en arriver là, à ce stade de la saison. Avec des options pour gagner les quatre titres. Il nous reste deux matchs et il y a ce sprint final, cet effort final. Ce n'est pas facile de récupérer après 120 minutes le week-end et de rejouer le mardi.
Un problème physique a menacé de vous écarter de la finale.
Je serai là. Je travaille pour récupérer, pour être capable d'être en finale. Je suis très calme et très confiant que je vais y arriver. Il est maintenant temps de continuer à travailler, à se reposer pour être au meilleur niveau physique possible le 28 mai prochain.
Avez-vous suivi les progrès du Real Madrid dans cette Ligue des champions ? Les matchs, les retours, les miracles ?
Oui, j'ai suivi Madrid, surtout les trois derniers matchs. Comme ils ne jouaient pas les mêmes jours que nous, j'ai pu les regarder. C'est une équipe qui est habituée à cette compétition. Quand on dit que Madrid a quelque chose de différent en Ligue des champions, on voit que c'est vrai. Lors des trois derniers matchs, les Madrilènes se sont imposés de la même manière. Ils ont marqué deux buts ou plus dans un laps de temps très court. Ils méritaient d'être en finale, ils font une très bonne saison. Voyons ce qui se passera le 28 mai prochain, j'espère que nous gagnerons.
Cette finale est-elle plus spéciale pour vous du fait que vous avez joué pour la Castilla (équipe B du Real) et fait vos débuts au Real Madrid ?
Jouer une finale de la Ligue des champions est très, très spécial. Certaines personnes ont l'occasion de le jouer une fois, deux fois, comme ce sera mon cas, ou jamais dans leur vie. C'est toujours quelque chose de très spécial. Avec un très beau stade, avec les supporters des deux équipes. Je vais amener ma famille pour me voir. Cela rend les choses plus spéciales, mais le fait d'avoir été au Real Madrid, d'avoir joué à la Castilla, ne rend pas les choses plus spéciales ou ne change pas la façon avec laquelle je vais aborder la rencontre.
Gagner la Premier League ou la Ligue des Champions ?
Les deux.