Létang "n'envisage pas un autre entraîneur" que Stephan à Rennes

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Létang a apporté son soutien à l'entraîneur Julien Stephan. AFP

Le président de Rennes, Olivier Létang a apporté vendredi son soutien à l'entraîneur Julien Stephan, critiqué dimanche par Hatem Ben Arfa, laissant entendre que ce dernier ne serait plus rennais l'an prochain, dans un entretien sur le site internet de Ouest-France.

"Je n’envisage pas un autre entraîneur que Julien au Stade Rennais la saison prochaine. C’est quelqu’un avec qui j’ai plaisir à collaborer, à travailler et je souhaite construire avec lui dans la durée", a expliqué le dirigeant.

"J’ai sans doute commis une erreur en ne prenant pas la parole plus rapidement", a-t-il admis au sujet des critiques formulées par Ben Arfa qui avait estimé le jeu des bretons trop "peureux" et "limité".

Ce silence avait contrarié Stephan. "Ça m'interpelle et je m'interroge", avait-il déclaré à ce sujet en conférence de presse, jeudi.

"Il n’y a pas de joueur, ni aujourd’hui ni dans le futur, qui sera plus important que le club, l’équipe et l’entraîneur", a tenu à clarifier M. Létang. 

"L’entraîneur, on doit lui donner de la force. Je veux lui donner de la force,  il ne doit pas y avoir l’espace d’une feuille de papier entre le président et l’entraîneur", a-t-il encore martelé.

Non-convoqué par Stephan pour le déplacement à Strasbourg de samedi, il est peu probable que Ben Arfa rejoue sous le maillot rouge et noir cette saison.

"On en a parlé avec Julien. Il aura tout mon soutien et une solidarité totale envers le choix qu’il fera de le convoquer ou pas pour les derniers matches de la saison", a indiqué le président. 

Il est aussi de plus en plus probable que le séjour en Bretagne de l'ancien joueur de Lyon, Marseille, Newcastle, Nice et du Paris SG où il avait côtoyé Olivier Létang, ne se prolonge pas. 

"Il y a un élément qui le guide, c'est le plaisir. Mais il y a un élément qui nous guide, nous, c’est qu’il ait envie d’être avec nous. À partir du moment où, Hatem indique qu’il n’y a pas de notion de plaisir, et donc pas d’envie, cela paraît effectivement plus difficile" de le conserver, a admis reconnu le dirigeant.

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