Quillot : 'Je restituerai le bonus que j’ai reçu'
Pointé du doigt suite au fiasco Mediapro pour avoir reçu un très généreux bonus à son départ de la LFP, Didier Quillot s’est expliqué dans L’Équipe.
Pointé du doigt suite au fiasco Mediapro pour avoir reçu un très généreux bonus à son départ de la LFP, Didier Quillot s’est expliqué dans L’Équipe.
Le "casse du siècle" sur lequel titre ce samedi le quotidien L’Équipe est arrivé par lui. Car ce sont bien Didier Quillot, ancien directeur général de la Ligue de Football Professionnel (LFP), et son ex-président Nathalie Boy de la Tour qui ont confié les commandes du football français au groupe sino-espagnol pour plus de 800 M€ par an jusqu’en 2024.
La suite, tout le monde la connait. Mais après l’annonce de la chaîne Téléfoot, seule vitrine de Mediapro en France, nombreuses sont les voix qui se sont élevées contre les anciens dirigeants de la LFP, lesquels sont respectivement partis avec des bonus 500.000 et 250.000 € pour la "réussite de l’appel d’offres concernant les droits TV". Ironie, quand tu nous tiens…
Mais Quillot a finalement décidé de restituer son bonus, comme il l’a confié ce samedi dans L’Équipe. "Me concernant, ce contrat n'allant pas à son terme, je considère normal de prendre ma part de solidarité avec le football français et je restituerai donc à la LFP le bonus que j'ai reçu à cette occasion. Concernant le foot français, je suis certain que Vincent Labrune et les clubs vont trouver les solutions économiques pour rebondir", a-t-il espéré.
Quillot n’a pas non plus caché son incompréhension face à l’attitude de Mediapro, qu’il pensait solide. "Mediapro et ses actionnaires connaissaient parfaitement l'équation économique du projet français, puisque le fonds chinois Orient Hontai Capital a racheté Mediapro en juin 2018, soit un mois après l'appel d'offres. Les résultats et donc les engagements de Mediapro étaient publics et connus de tous. Et nous avions obtenu, par ailleurs, une caution solidaire de l'actionnaire de référence. Cela rend encore plus incompréhensible leur attitude aujourd'hui", a-t-il regretté.