Ligue 1 : Guingamp surprend un OM encore bien fragile

BeSoccer il y a 7 années 867
La joie des Guingampais après le 2e but inscrit par Jérémy Sorbon contre Marseille au Roudourou, le 21 août 2016

Surpris dès les premières secondes de jeu, Marseille a perdu à Guingamp (2-1) dimanche, pour la 2e journée de Ligue 1, au terme d'un match plaisant, même si sa défense a souvent donné des signes inquiétants de fragilité.

Tenu en échec par Toulouse (0-0) la semaine dernière, Marseille pointe à une piteuse 15e place, avant le match de Saint-Étienne qui pourrait doubler l'OM en recevant Montpellier.

Pour Guingamp, revenu avec un point de Monaco (2-2) lors de la 1re journée de championnat, et qui se retrouve provisoirement 4e, c'est le meilleur début de saison depuis 2002-2003, même s'il faut prendre en compte que l'En-Avant a joué de nombreuses saisons en Ligue 2 ou en National.

Privé de titulaires potentiels comme le latéral Henri Bédimo ou l'attaquant Romain Alessandrini, Franck Passi avait choisi de faire confiance au jeune Saîf-Eddine Khaoui (21 ans), laissant Florian Thauvin sur le banc des remplaçants en début de match.

Profitant d'une large possession de balle, Marseille a semblé en progrès sur certaines séquences offensives, comme sur un très beau débordement de Bouna Sarr côté droit, dont le centre fuyant était repris au deuxième poteau par Timbalier Gomis. Malheureusement pour l'OM, l'extérieur du droit de l'avant-centre ne trouvait pas le cadre (30e).

Marseille a aussi tenté sa chance de loin par Gomis (25e), ou Khaoui (11e) et les hommes de Franck Passi auraient pu bénéficier d'un penalty pour une faute de Lucas Deaux sur Sarr, qui l'avait devancé dans la surface (49e), mais l'arbitre Benoît Bastien a estimé qu'il n'y avait pas faute.

Les efforts des Olympiens ont été récompensés par une belle frappe de 25 mètres de Thauvin qui est venue se loger dans le petit filet gauche des cages de Karl-Johan Johnsson (2-1, 76e), mais c'était malheureusement bien tard pour redresser une situation très vite mal engagée.

Une défense encore en chantier

La partie avait démarrée depuis à peine 30 secondes que Marcus Coco se jouait avec facilité d'Hiroki Sakai et de Tomas Hubocan, avant de centrer de l'extérieur vers Yannis Salibur, qui arrivait lancé et dont la reprise, détournée par Yohann Pelé, finissait par franchir la ligne (1-0).

Au quart d'heure de jeu, c'est le Brésilien Doria qui se faisait embarquer sur un contrôle orienté de Jimmy Briand, qui le prenait ensuite de vitesse avant de voir sa frappe en rupture détournée par la main gauche solide de Pelé.

Lors de la seconde période, c'est Karim Rekik, titularisé à un inhabituel poste d'arrière gauche, qui a souffert face aux attaques rouge et noir.

A la 51e, Jordan Ikoko débordait et centrait en retrait, mais la reprise de Moustapha Diallo passait de peu au-dessus.

Six minutes plus tard, les Bretons réglaient la mire, quand Deaux se dédoublait derrière Salibur et centrait parfaitement à ras de terre. Le stoppeur Jérémy Sorbon, resté aux avant-postes, coupait au premier poteau et envoyait la balle sous la barre de Pelé (2-0, 57e).

Malgré la poussée marseillaise en fin de match pour arracher le nul, ce résultat ne va pas contribuer à soulager la pression sur le club phocéen ni sur son entraîneur Franck Passi. Et la dizaine de jours qui restent avant la fin du mercato risquent de filer sous haute pression. 

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