Ligue 1: Monaco, tenu en échec par Ajaccio, perd sa 2e place

BeSoccer il y a 8 années 55
Lattaquant du Gazélec Ajaccio John Tshibumbu (g), buteur contre Monaco, le 9 janvier 2016 à Louis-II

Monaco, longtemps mené et finalement tenu en échec par Ajaccio (2-2) lors de la 20e journée, a perdu sa deuxième place du classement de Ligue 1, samedi soir au Stade Louis-II.

Après une première période catastrophique (0-2), les hommes de Leonardo Jardim sont revenus après la pause. Mais ils ont fait étalage de grosses lacunes collectives, à l'inverse du Gazéléc Ajaccio.

Plus petit budget de L1, les Corses (25 points) restent désormais sur dix rencontres sans défaites (six victoires, quatre nuls). Et à Monaco, ils se sont même donné l'opportunité de gagner en fin de match, par Khalid Boutaib (90), qui ne cadrait pas sa reprise. 

Forts de leur confiance actuelle, les Ajacciens débutaient très bien, avec la volonté de presser haut leurs adversaires. Justement, à la suite d'un bon pressing, Mohamed Larbi jouait rapidement un coup-franc, décalant Issiaga Sylla côté gauche. Le latéral corse adressait un excellent centre. Boutaib, qui devançait Ricardo Carvalho, coupait parfaitement. Danijel Subasic, de retour de blessure, ne pouvait réagir sur cette tête à bout-portant (0-1, 9).

Complétement à l'envers, les Monégasques ne parvenaient pas à se créer une opportunité dans le jeu. Seul, un coup-franc bien frappé de Thomas Lemar, que personne ne reprenait, amenait une once de danger devant les buts d'un Clément Maury serein (22).

Les hommes de Thierry Laurey étaient collectivement supérieurs. Et sur une belle offensive développée côté droit, Larbi, laissé libre par Fabio Coentrao, devançait Wallace. Il servait parfaitement en retrait John Tshibumbu. Le Congolais, plus prompt que Fabinho, inscrivait, tout comme Boutaib avant lui, son troisième but en Ligue 1 (0-2, 31).

Ajaccio, 12e du classement provisoire, était en démonstration devant une pauvre équipe de Monaco, dans un stade où même les Ultras faisaient grève après avoir été changés de tribune par le gouvernement princier, suite à des débordements observés lors du 32e de finale de Coupe contre Saint-Jean/Beaulieu.

A la pause, Luis Campos, le conseilleur de Vadim Vasilyev, descendait taper du poing dans les vestiaires. Le nouveau directeur technique Claude Makelele, lui, restait avec son dirigeant en tribunes. Monaco revenait avec de nouvelles intentions. Fabinho obtenait un pénalty généreux qu'il transformait d'une frappe croisée du droit, comme à son habitude sur cet exercice (1-2, 51).

Monaco dominait. Une tête de Guido Carrillo heurtait la transversale (61). Maury intervenait des deux poings sur un coup-franc de Moutinho (64), puis d'une belle claquette sur une tentative déviée de Fabinho (73). Mais sur le corner qui s'ensuivit, il ratait sa sortie. Ricardo Carvalho égalisait de la tête (2-2, 74).

Jardim jouait le tout pour le tout. Bahlouli et Cavaleiro entraient. Sans succès. Une fois encore, Monaco était incapable de l'emporter à domicile.

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