Nantes, pas tout à fait rassuré, bute sur Metz

BeSoccer il y a 4 années 785
Nantes, pas tout à fait rassuré, bute sur Metz. AFP

Malmenée ces dernières semaines, la défense nantaise s'est retrouvée samedi face à Metz, mais l'attaque n'a pas suivi et les Canaris ont dû se résoudre à partager les points d'un match pauvre en occasions (0-0), lors de la 25e journée de L1.

Les Nantais, qui se déplacent dans une semaine à Marseille, peinent à sortir de la mauvaise passe qu'ils traversent après la belle prestation il y a un mois à Saint-Étienne (2-0), qui leur avait permis de se hisser à la 4e place de Ligue 1.

Incapables de se montrer convaincants depuis, à l'exception du derby enflammé perdu sur le fil à Rennes (3-2) le 31 janvier, ils sont retombés dans le ventre mou du classement (10e).

Surtout, ils avaient encaissés 13 buts au cours de leurs cinq derniers matches, toutes compétitions confondues, contre un total de 20 auparavant depuis le début de saison.

Mais le retour de blessure de Nicolas Pallois au côté de son alter ego Andrei Girotto et la vigilance du gardien Alban Lafont ont remis en place une défense qui n'a concédé que quelques occasions aux Messins.

Rassurés à l'arrière, les Canaris auraient pu se concentrer à l'avant, mais ils se sont heurtés à une défense messine bien en place et à un manque de créativité, à l'exception de plusieurs éclairs de Moses Simon, qui s'est défait d'une pirouette de deux défenseurs dans la surface mais a vu sa belle frappe déviée par Alexandre Oukidja (43e).

Sous une pluie de plus en plus forte, le gardien messin s'est illustré à plusieurs reprises, mais les attaquants nantais ne l'ont pas vraiment mis en danger, à l'image des frappes trop molles de Kalifa Coulibaly (19e, 39e), lui aussi de retour de blessure, remplacé à l'heure de jeu, sous les huées de certains supporters, par Ludovic Blas, qui avait été laissé au repos pour la première fois depuis septembre.

Même l'exclusion de Farid Boulaya pour une grosse semelle sur le capitaine nantais Abdoulaye Touré (84e) et les encouragements d'un public plus clairsemé que pour les grands rendez-vous des dernières semaines -- 20.000 personnes -- n'ont suffi aux Nantais, qui enregistrent ainsi leur 5e match sans victoire en championnat.

"Retour à un stade à moitié vide, symbole du désamour pour un club devenu anonyme", s'est désolée une banderole déployée par les ultras.

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