Ligue 1 : "Vu comme on avait commencé, c'est déjà pas mal", estime l'entraîneur de Nice

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L'entraîneur de Nice Lucien Favre en conférence de presse à l'Allianz Riviera. AFP

Lucien Favre, l'entraîneur de Nice, a salué le retour de son équipe après la pause contre Angers (2-2) vendredi lors de la 7e journée de L1, affirmant que "vu comme on avait commencé, c'est déjà pas mal" d'avoir pu arracher le nul.

"Ce point pris n'est pas un coup d'arrêt", lance-t-il. Son équipe possède 10 points en sept rencontres.

Quel votre sentiment après ce match nul ?

"On a fait une entame de match très, très difficile. On a joué de façon un peu précipité, beaucoup trop par le centre. On a cru qu'en partant devant comme ça, ça allait passer. Mais les autres existent. Ils étaient très regroupés, très compact. C'était une sorte de 5-4-1, qui était idéal pour bloquer notre 4-4-2 à plat, et qui se déployait très vite après la récupération du ballon. C'est là qu'on a fait quelques erreurs. On leur a donné des ballons trop faciles. Ils les ont récupérés et contraient. Or, je dis toujours quand on attaque, il faut penser à défendre. Quand on défend, il faut penser à attaquer. La transition n'était pas terrible. Mais on savait qu'ils étaient dangereux. On l'avait déjà vu en mai dernier (0-2 pour Angers à Nice, ndlr). On est revenu, c'est positif. Sur la fin, on aurait même pu mettre le 3-2. Cela aurait été magnifique. Mais, vu comme on avait commencé, c'est déjà pas mal de revenir à 2-2."

Le pénalty est-il le tournant du match ?

"Le 2-1 ? Il est important mais ce n'est pas le tournant. Il y en a aussi un autre (de pénalty, ndlr) après. J'en suis sûr. Mais je ne m'attarde pas là-dessus. Cela fait partie du jeu. L'important est notre volonté de revenir et surtout de mieux jouer. Il était nécessaire de jouer plus intelligemment, par les côtés. Même menés, il fallait de la patience. En précipitant le jeu, on n'allait pas se créer d'occasions. Comme ça, on y est parvenu. Sur coups de pied arrêtés, mais pas uniquement. Ce point pris n'est pas un coup d'arrêt. C'est une continuation. J'ai dit en début de saison que ce serait très difficile. Comme l'an dernier, où tous les matches ont été compliqués."

Mario Balotelli a montré beaucoup d'implication.

"Les deux attaquants avaient la volonté de revenir au score, de se créer des occasions, que les autres poussent plus. Mais en même temps, il faut penser. Si on étudie bien ce système-là, deux milieux axiaux sont accompagnés de deux N.10 à l'intérieur. Il est impossible pour les latéraux d'aller les chercher. Donc, il faut être très compact. Il faut faire plus de replacements. Il faut faire le pressing plus haut. Mais il faut une sacrée énergie pour cela. Pour le moment, c'est difficile de faire cela. Je n'ai pas fait d'autres changements car je ne voulais pas changer mes attaquants ou changer de système (en faisant entrer Sneijder, ndlr). Notre deuxième mi-temps a été très bonne, très cohérente. On a laissé peu d'occasion et on s'en est créés cinq ou six. Dans ces cas-là, il était difficile de changer." 

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