Luis Enrique est flou sur son avenir

BeSoccer il y a 1 an 11k
Luis Enrique est flou sur son avenir. AFP

Le sélectionneur espagnol Luis Enrique s'est exprimé après l'élimination de l'Espagne de la Coupe du monde au Qatar contre le Maroc. Le sélectionneur a clairement indiqué que la responsabilité de la défaite devait lui incomber, puisqu'il a choisi les trois premiers tireurs de la séance de tirs au but.

L'équipe nationale espagnole s'est de nouveau inclinée en huitième de finale de la Coupe du monde aux tirs au but, comme en Russie 2018. Cette fois, "la Roja" a été éliminée après que le Maroc l'a maintenue à 0-0 jusqu'à la 120e minute, et une séance de tirs au but qui restera dans les mémoires.

Yassine Bounou a été la star de la soirée, en arrêtant deux des trois tirs au but de l'Espagne.

Après le choc, le sélectionneur espagnol Luis Enrique ne s'est pas caché : "C'est toute ma responsabilité car j'ai choisi les trois premiers tireurs de penalty et le reste a été décidé par les joueurs, nous ne sommes même pas arrivés au quatrième. Bono est un grand gardien de but quand il s'agit de penalties et il a été superbe."

"Je pense que le football est un sport merveilleux, mais avec une connotation claire qu'une équipe peut gagner sans attaquer. Je pense que nous avons dominé le match, nous aurions aimé générer plus d'occasions. Cela nous a coûté, nous avons généré onze tirs, mais seulement un sur la cible. Les penalties nous ont coûté la victoire, mais je suis fier de mon équipe, je suis désolé pour ceux qui n'ont pas pu jouer", a-t-il ajouté.

Il a ensuite rappelé les encouragements des supporters espagnols au Qatar et s'est excusé auprès de chacun d'entre eux : "Malheureusement, nous avons tout donné et nous félicitons l'équipe qui gagne, je suis désolé pour les supporters parce qu'ils m'ont apporté leur soutien et je suis désolé pour cela".

Enfin, il a également été interrogé sur son avenir à la tête de l'équipe nationale espagnole ou sur un éventuel au revoir : "Ce n'est pas le bon moment. J'ai hâte de rentrer à la maison et je suppose qu'à partir de la semaine prochaine. Si c'était de moi je continuerais toute ma vie, mais je dois penser à ce qui est le mieux pour moi et pour l'Espagne".

Mentionnés dans l'article