Celui qui a inscrit le tir au but décisif de l'Argentine en finale du Mondial face à la France, Gonzalo Montiel, est visé par une plainte pour viol par la justice de son pays.
Les faits remonteraient au 1er janvier 2019 et sont qualifiés d’"abus sexuels avec accès charnel aggravés par un groupe de personnes" selon l'avocate de la victime présumée.
La victime présumée, une mannequin qui aurait entretenu une "petite et courte relation" avec le joueur de Séville, aurait déclaré avoir été "complètement inconsciente" à un moment de la soirée, alors qu'elle ne buvait pas d'alcool.
'Radio 10' a diffusé les messages vocaux de la plaignante quelques temps après les faits : "Je me suis réveillée à six heures du soir et ils m'ont dit qu'ils m'avaient violée. Je ne me souvenais de rien du tout." "J'ai passé des semaines, des mois, à essayer de me souvenir des choses qu'ils m'ont dites. Ils m'ont lavée le cerveau pour essayer de couvrir ce fils de pute."
Selon elle, la mère de l'international argentin l'aurait menacé de mort si sa plainte n'était pas retirée : "Je ne peux pas oublier son visage, je ne sais pas si c'est lui ou 20 personnes qui m'ont violée. Ils ont passé des semaines à m'appeler, à me menacer. Il y avait une voiture devant la porte de ma maison et j'avais peur qu'ils me tirent dessus. J'ai des appels de la mère et des anonymes qui m'ont dit que si la carrière de Montiel se gâtait, ils allaient me tirer une balle dans la tête."