Le président de la Fédération Française de Football a accordé un entretien au journal 'L'Équipe' et s'est exprimé sur plusieurs dossiers chauds, dont la succession de Didier Deschamps à la tête de l'équipe de France.
Lors du dernier rassemblement des Bleus, en mars dernier, le génie français Kylian Mbappé avait fait polémique en refusant de participer à certaines campagnes de publicité avec les sponsors de l'équipe de France. Lui et son entourage estiment que certaines marques ne sont pas en accord avec les valeurs qu'il veut proner.
Suite à cela, Noël Le Graët a dû s'en mêler pour éteindre l'incendie. Et ce samedi dans un entretien publié par 'L'Équipe', le président de la FFF a évoqué le sujet : "S'il (Mbappé) n'accepte pas le fonctionnement, il n'aura pas d'argent, c'est tout. Et Kylian, franchement, je ne joue pas aux faux culs, je l'aime vraiment beaucoup. Je crois qu'il respecte la Fédé. Le football n'est pas un sport individuel":
"Lloris est un homme respectable. Varane, aussi. Ils m'ont dit : 'Président, on ne veut pas changer.' Égalité parfaite. On ne parle pas de fric. Pour son avocate, les contrats avec les joueurs étaient soi-disant obsolètes. Ce n'est pas vrai. Mais, je le redis, ce qui me rassure, c'est l'attitude générale des joueurs", a-t-il ajouté au sujet du 'cas Mbappé'.
Intérrogé sur l'avenir de la sélection française et sur le futur successeur de Didier Deschamps, le patron du foot français a rétorqué : "Quand on s'est vus après l'Euro, les choses ont été très claires. On était mille fois d'accord. Il m'a dit : 'Je souhaite continuer, sauf si vous me demandez d'arrêter'. On s'est mis d'accord tous les deux. Il n'est pas fâché avec moi. Il m'adore. Il a perdu un match à l'Euro et pour une grande partie la France, il fallait le virer..."
"Si j’ai des contacts avec Zidane pour le sonder ? Il va peut-être prendre le PSG. Pour l'équipe de France il faut être libre. Aujourd'hui on va tout faire pour mettre Didier dans les meilleures conditions pour gagner cette Coupe du Monde" a ajouté Le Graët sur le prochain sélectionneur des Bleus.
Des déclarations qui risquent de chambouler certains cadres du vestiaire, même si l'objectif est clairement de voir Didier Deschamps riompher avec l'équipe de France au Qatar à la fin de l'année 2022.