Le Trophée des Champions 2025-2026 ne marquera pas, une fois encore, l’ouverture de la saison de football française. Contrairement à la tradition qui veut que ce match oppose le vainqueur de la Ligue 1 à celui de la Coupe de France en amont de la première journée de championnat, l’édition 2025 ne se tiendra pas en été. En cause, le calendrier surchargé du Paris Saint-Germain, attendu aux États-Unis pour disputer la Coupe du monde des clubs du 14 juin au 13 juillet.
D’après les informations du journal L’Équipe, la rencontre de prestige devrait être décalée à l’hiver, avec une première date envisagée au 23 décembre. Toutefois, cette proposition suscite déjà des tensions : l’UNFP, le syndicat des joueurs, s’y oppose fermement, invoquant la nécessité de préserver une pause hivernale déjà réduite.
PSG vs Reims ou OM
Si le PSG est assuré d’y participer en tant que champion de France, son futur adversaire reste encore inconnu. Tout dépendra de l’issue de la finale de la Coupe de France : en cas de victoire du Stade de Reims face à Paris, les Champenois décrocheront leur billet pour le Trophée des Champions. Dans le cas contraire, ce sera l’Olympique de Marseille, deuxième de Ligue 1, qui sera appelé à défier les Parisiens.
Cependant, une autre hypothèse gagne du terrain, celle d’un changement de format inspiré des modèles espagnol ou italien. Un "Final Four", réunissant les vainqueurs et finalistes des deux grandes compétitions nationales pourrait voir le jour. Une évolution qui redonnerait un coup de projecteur à une compétition souvent reléguée au second plan du calendrier.
Une réinvention nécessaire ?
Le report de la rencontre, bien que contraint par les impératifs internationaux soulève une question plus large, celle de la place et de l’attractivité du Trophée des Champions dans le football français. Organisé ces dernières années à l’étranger dans une optique de rayonnement international, le match peine à trouver sa place. Le recours à un nouveau format pourrait être l’occasion de revitaliser cette affiche symbolique, tout en s’adaptant à l’évolution du calendrier mondial.