Stephan : "La première mi-temps me reste en travers de la gorge"

BeSoccer il y a 3 années 787
Stephan réagit après le match contre Strasbourg. AFP

L'entraîneur rennais a regretté de voir ses joueurs ne prendre le dessus sur Strasbourg qu'après le repos, une fois menés au score.

En difficulté dans le jeu au court d'un premier acte à l'avantage de Strasbourg, Rennes s'est montré bien plus entreprenant après le repos, alors que les Bretons étaient en supériorité numérique. Un retard à l'allumage qui les prive certainement d'un succès attendu depuis plusieurs semaines, comme l'a regretté Julien Stephan après la rencontre.

"Je suis très déçu de notre première mi-temps. On avait bien commencé et on a arrêté de jouer au bout de dix minutes, a constaté l'entraîneur breton au coup de sifflet final. On a arrêté de chercher la largeur, on était en retard, on n'a plus gagné de duels, c'était trop insuffisant. La première mi-temps me reste en travers de la gorge. En supériorité numérique, on a pris le contrôle total du match, on a joué dans leurs 40 mètres, on a égalisé et on a eu les situations pour l'emporter. On manque de constance. Il y a trop de décalages (de niveau) à l'intérieur des matches et entre les matches pour pouvoir être régulier. On n'a pas eu de chance, il n'y a rien qui tourne pour nous. On a un groupe très jeune, c'est vrai, mais on est capable de faire autre chose."

Un constat également partagé par le buteur du soir, Adrien Hunou, entré justement à la mi-temps : "En première période, on n'a pas su être acteur de nos phases, être dynamique, mettre plus de rythme et appuyer sur leurs faiblesses, sur les côtés. On sait qu'on traverse une situation compliquée mais on sait que ça va finir par tourner. L'an dernier, on avait déjà connu une mauvaise période et on s'est relevé. Tout n'est pas à jeter ce soir (vendredi) même si on peut monter de plusieurs crans. C'est frustrant au vu de la physionomie du match et de la seconde période en supériorité numérique."

Le prochain rendez-vous des Rouge et Noir s'annonce capital, eux qui seront en Russie pour défier Krasnodar mercredi en Ligue des champions. En jeu, une première victoire de l'histoire du club dans la compétition, et une troisième place du groupe, synonyme de qualification en phase finale de Ligue Europa.

Mentionnés dans l'article