Saint-Etienne : Bamba-Diony, l'un marque, l'autre pas

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Jonathan Bamba et Loïs Diony connaissent des fortunes diverses au sein de l'attaque stéphanoise. AFP

Arrivés à l'intersaison à Saint-Etienne qui reçoit Rennes dimanche (15H00), Jonathan Bamba et Loïs Diony connaissent des fortunes diverses au sein de l'attaque stéphanoise : l'un marque, l'autre pas.

Bamba avait des repères

Avant de s'illustrer à Angers, en prêt, durant la seconde moitié de la saison dernière, le premier (21 ans), d'origine ivoirienne, formé chez les Verts où il est arrivé en 2011 d'Alfortville, avait auparavant été prêté sans grande réussite au Paris FC (L2) de janvier à mai 2016 et à Saint-Trond (1ère div. belge), il y a un an.

Pas de quoi non plus s'enflammer : sur trois buts, Jonathan Bamba, qui tarde à prolonger son contrat arrivant à terme au 30 juin, a transformé deux penalties dont un controversé contre Dijon, le 16 septembre (1-0).

"Il fait partie des très bons joueurs mais on est toujours pressés. Or, il faut prôner la patience pour les attaquants quelles que soient les époques. Il a des qualités pour éclore très vite. Il a tout, il marque et c'est le plus important pour quelqu'un qui joue devant", assure Hervé Revelli (71 ans), avant-centre des Verts 1976, 30 fois international (15 buts) et aujourd'hui ambassadeur à vie de l'ASSE.

De son côté, son ancien coéquipier, Dominique Rocheteau, directeur sportif, rappelle la polyvalence de l'international espoir : Bamba est en effet capable d'occuper tous les postes offensifs, à l'inverse de Diony qui ne peut évoluer qu'avant-centre.

"Il revient dans un club qu'il connaît et qui l'avait prêté justement pour qu'il puisse s'aguerrir", rappelle le dirigeant, qui se veut patient avec Diony malgré des débuts difficiles.

Diony encore novice

Acquis à Dijon, pour une somme évaluée entre 7 et 8 millions d'euros qui fait l'objet d'une clause de confidentialité, le joueur, toujours muet après six journées, se sait forcément attendu. 

Avec celui de l'Argentin Gonzalo Bergessio dont le séjour stéphanois a été un échec (49 matches de Ligue 1, 5 buts entre 2009 et 2011), son transfert est le plus important de l'histoire des Verts, d'où une pression importante.

Mais, avec l'inflation des prix du dernier mercato, aucun club ne peut prétendre pour cette somme au premier choix, ni même au deuxième.

Recalé des centres de formation de Bordeaux ou Nantes, repassé par les divisions inférieures avec Mont-de-Marsan (CFA, 4e div., en 2013), où il est né, Diony, 24 ans, d'origine martiniquaise, est encore novice au top niveau.

Pour lui, Saint-Etienne constitue une étape vers l'Angleterre dont il rêve, à condition de marquer. 

Il n'a, pour l'heure inscrit, que onze buts en 35 matches dans une Ligue 1 qu'il a découvert la saison dernière, contribuant au maintien de Dijon, comme il avait été important pour son accession (11 buts en 29 rencontres de L2). 

"Il doit franchir un palier et il fait face à une autre concurrence, une autre exigence. Il change de monde", reprend Revelli quand Dominique Rocheteau évoque une "question de confiance". 

Il faut qu'il marque comme il a su le faire à Dijon", dit-il au sujet de Diony qui n'a pas suivi toute la préparation, préoccupé par son transfert. 

"Quand je suis arrivé au PSG, c'était pour jouer avant-centre. Je n'ai marqué mon premier but qu'à la 7e journée et j'en ai inscrit vingt cette saison-là (1980-1981). Je lui ai expliqué cela", confie le dirigeant stéphanois. Ca tombe bien, la 7e journée pour Saint-Etienne, c'est dimanche (15h00), face à Rennes.

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