Avec 46 points, Angers termine à une 12e place très enviable pour un club doté d'un budget de relégable, alors que Montpellier, 15e avec 39 points, a moins de motifs de satisfaction.
Avant la rencontre, après, pendant même: tout le monde avait pourtant le Stade de France dans un coin de la tête et les yeux sur le compte à rebours.
Mais à J-6 de cette finale tant attendue, Thomas Mangani et ses coéquipiers se sont offert le droit de la préparer en toute sérénité…
Pas de bobo, ni de carton rouge: le staff aurait sans doute signé des deux mains pour ce simple résultat.
Les Angevins ne s’en sont pas contentés.
Face à des Montpelliérains libérés de toute pression, Nicolas Pépé et ses partenaires ont attaqué pied au plancher.
L’intensité n’était évidemment pas celle d’un match à enjeu, les espaces un peu plus nombreux qu’à l’accoutumée, mais le SCO a eu le mérite d’en profiter avec beaucoup de cœur et d’envie.
Il n’a longtemps manqué que la réussite, Famara Diedhiou voyant sa frappe captée en deux temps par Jourdren (6), avant un tir enroulé de Vincent Manceau (9) ou un déboulé de Karl Toko Ekambi, dont le caviar en retrait était cafouillé par Cheikh Ndoye (27).
Une tête de Ismaël Traoré aurait pu faire mouche dans la foulée (28) ou encore une frappe de Pépé (32), mais les Héraultais, atteignaient la mi-temps sans dommage, seule la technique des Sessegnon et Boudebouz sauvant les apparences.
Lors du deuxième acte, on a encore cru que les Angevins allaient manquer ces trois points qui leurs tendaient les bras devant les échecs de Toko Ekambi (59, 70, 79).
C'est finalement, Jonathan Bamba, entré en fin de match, qui a fait chavirer le stade à la conclusion d’un service de Toko Ekambi (83). Puis Flavien Tait y allait de son slalom dans la surface avant de battre Jourdren de près (89).
Clapping, feu d’artifice, et le traditionnel "on est en finale, on est en finale…", le SCO a dit au revoir au stade Raymond-Kopa qui verra encore la L1 l'an prochain et, qui sait, peut-être même la C3.