Il faudra attendre encore avant de voir Arsène Wenger reprendre du service - si cela se produit. L'ancien manager mythique d'Arsenal, qui avait quitté le club londonien après 22 ans de bons et loyaux services, a vu son nom circuler cette semaine pour prendre les commandes du Bayern Munich.
Le club allemand, qui s'est séparé de Niko Kovac, avait rapidement démenti via sa direction, dans des propos accordés à 'Bild'. "Arsène Wenger a personnellement appelé Karl-Heinz Rummenigge (le président du conseil d'administration) mercredi après-midi pour nous faire part de son intérêt de devenir notre nouvel entraîneur. Nous apprécions beaucoup le travail qu'il a accompli à Arsenal, mais il ne fait pas partie des candidats susceptibles de devenir le nouveau technicien du Bayern".
"La situation est réglée"
Une version laissant entendre que c'est l'Alsacien qui a proposé ses services, alors que l'explication du principal intéressé est tout autre. "Mon nom est sorti de nulle part, petit à petit, sans que je n'aie quoi que ce soit à voir avec ça", a souligné Arsène Wenger dans un entretien pour 'beIN SPORTS', avant d'indiquer avoir été "personnellement appelé Karl-Heinz Rummenigge mercredi après-midi".
"Mercredi après-midi, Rummenigge m'a appelé. Je n'ai pas pu le prendre et par politesse, je l'ai rappelé. Il était alors dans la voiture pour aller au stade puisque le Bayern jouait contre l'Olympiakos (2-0, en Ligue des champions). On a discuté très peu, quatre ou cinq minutes maximum. Il m'a dit qu'ils avaient donné l'équipe à Hans-Dieter Flick, qui est en charge pour les deux prochains matches puisque le Bayern joue contre Dortmund (samedi, 18h30), et il m'a demandé si ça m'intéresserait éventuellement. Je lui ai dit : ''Je n'ai pas du tout réfléchi. Il me faudrait une période de réflexion". On a convenu qu'on s'appellerait la semaine prochaine puisque je suis à Doha jusqu'à dimanche soir. L'histoire en est là".
"Il semblerait qu'il y ait actuellement une forme d'incertitude qui fait que ce club qui a toujours su faire les choses en étant très discret et très direct, est aujourd'hui exposé à des bruits venant de toutes parts", a ajouté Arsène Wenger, faisant référence aux départs programmés des deux têtes fortes de la direction, Uli Hoeness et Karl-Heinz Rummenigge. "Pour ma part, je souhaite bonne chance au Bayern et pour moi, la situation est réglée".