Les repreneurs sino-américains de l'ASNL ne sont pas un fonds d'investissement mais "des investisseurs privés qui se regroupent pour faire une opération, a précisé le dirigeant lors d'une conférence de presse. C'est important à savoir car il n'y a pas d'objectifs, pas de pression à très court terme sur le club. Aujourd'hui, Nancy est un projet à long terme. La feuille de route qu'on m'a donnée n'est pas de valoriser un actif qui serait vendu à une date déjà déterminée."
La répartition est quasi identique à celle du KV Ostende (D1 belge), propriété du même groupe, mais est très différente de celle de l'OGC Nice, qui a appartenu à MM. Chien Lee et Paul Conway, qui font partie des actionnaires, a indiqué M. Ganaye. Ce dernier, qui restera par ailleurs président d'Ostende, a souligné qu'il espérait mettre en place un certain nombre de synergies entre les deux clubs.
"Durant le mercato, on va opérer avec des restrictions de la DNCG (le gendarme financier, ndlr) en utilisant les avantages qui sont les nôtres, des intérêts dans d'autres clubs, qui pourront nous aider. On veut être actif dans ce mercato, il y a quelques retouches à faire sur l'effectif mais tout n'est pas à jeter. Loin de là", a expliqué le nouveau patron du club lorrain.
"Jean-Louis Garcia est sous contrat. Si j'avais voulu changer d'entraîneur, cela aurait été fait", a ajouté le dirigeant.
Jacques Rousselot (71 ans), qui présidait l'ASNL depuis 1994, était l'un des derniers "dinosaures" du foot français. Il cherchait à vendre le club au chardon depuis quelques années. Il avait déjà été proche de conclure ce dossier à plusieurs reprises avant des retournements de situations.
Nancy, qui évolue en L2 depuis 2017, est 17e du classement avec seulement un point d'avance sur la lanterne rouge, Châteauroux, avant un déplacement à Valenciennes mardi.