Claude Puel s’est-il offert un peu de sursis ?

Le match de la dernière chance pour Claude Puel. Sur un siège éjectable avant le derby face à l’Olympique Lyonnais (1-1) dimanche, en clôture de la 9e journée de Ligue 1, l’entraîneur de Saint-Étienne a su motiver ses troupes pour arracher le match nul dans le temps additionnel.

De quoi s’offrir un peu de sursis ? Réponse… ce lundi. Selon les informations de 'RMC Sport', une réunion du conseil de surveillance de l’ASSE statuera sur l’avenir du technicien français dans la matinée. Et il y a fort à parier que l’issue soit positive pour l’ancien coach de Leicester.

Pour une simple et bonne raison, au-delà des millions d'euros que coûterait son éventuel licenciement : Puel semble pouvoir compter sur le soutien de son vestiaire. Il suffisait de voir l’attitude des Verts, pourtant bons derniers du classement, face à cette fringante équipe de l’OL dimanche.

Le fait de jouer un derby à Geoffroy-Guichard a sans doute motivé les joueurs, mais ces derniers auraient très bien pu baisser la tête après l’ouverture du score d’Aouar, et pousser leur coach vers la sortie. Ils ne l’ont pourtant pas fait, et Khazri a fini par arracher l’égalisation dans le temps additionnel.

Avec un coaching payant de la part de Puel, en témoigne cette entrée décisive de Krasso juste avant le temps additionnel. Sur une action initiée par Hamouma, lui aussi sorti du banc, la tête de l’attaquant stéphanois a touché la main de Denayer, et M. Letexier a logiquement accordé un penalty aux Verts.

Un penalty qui pourrait donc offrir un peu de sursis à l’entraîneur stéphanois, malgré la situation toujours aussi inquiétante des Verts au classement. Avant la trêve internationale, l’ASSE demeure lanterne rouge de Ligue 1 et reste, avec Brest, la seule équipe à ne pas avoir gagné le moindre match en 9 journées.