Supporter depuis 30 ans, Mohamed, 37 ans, venu de Picardie "pour l'ambiance, pour la fête d'avant-match, d'après match".
"On peut pas rater ça. Ça fait des années qu'on attend ça, depuis que le Qatar a racheté le club ils avaient ce projet, on a eu pas mal de déceptions et on peut pas rater ça! On peut pas être au stade (à Lisbonne) mais on peut être à la maison, au Parc".
"Qu'on gagne ou qu'on perde, ça sera une belle fête quand même, ça sera que partie remise pour les années à venir", ajoute-t-il.
Autour du stade, les forces de l'ordre ont dû disperser "une centaine de personnes regroupées porte de Saint Cloud", a annoncé la Préfecture de police (PP) sur Twitter. Des "débordements inadmissibles" a tweeté en retour le ministre de l'Intérieur Gérard Darmanin.
En pleine deuxième mi-temps, quelques dizaines de personnes ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre et leurs vehicules, a constaté une journaliste de l'AFP dans l'enceinte.
A 22H30, 274 verbalisations avaient par ailleurs été dressées pour absence de port du masque, notamment dans un bar qui a été évacué à proximité des Champs-Elysées.
Dans le stade, seule une petite partie des tribunes est occupée par des supporters masqués, au-dessus d'eux les drapeaux flottent et les fumigènes s'enflamment alors que les chants résonnent en continu dans le stade presque vide.
Quelques sièges sont laissés entre les groupes de supporters mais la distanciation n'est pas vraiment respectée.
Applaudissements, sifflements, hurlements saluent tour à tour les actions depuis le début du match qui se joue à quelque 1.500 km de là.
Romain Petel, supporter de l'équipe depuis 20 ans, est venu de Normandie assister au match avec sa mère.
"On est venu pour être dans l'ambiance, pour que ça soit une fête pour tout le monde et pour oublier un peu la pandémie. (...) Autant se mêler à la fête. C'est pas pareil que d'être chez soi."
"Avec Paris on a un peu tout connu des hauts et des bas et les dernières années des grandes joies. On y croit même si en face il y a du répondant", complète-t-il.
Justine Burgaud et son père Christophe Burgaud, venus de Saint-Germain-en-Laye. Pour eux, le PSG c'est "une affaire de famille".
"Revenir au parc après six mois c'est un bonheur. On avait la curiosité de voir le parc un peu vide et surtout de retrouver pour un match aussi important l'ambiance du collectif", de "retrouver cette atmosphère et cette excitation collective", explique-t-elle.
"On a un peu la boule au ventre, ça va être un match intense qui va se jouer au mental." "Peu importe le résultat: on pourra dire que c'était un beau match et une belle compétition".