Après une large victoire contre Fulham en match amical ce samedi soir, Jean-Michel Aulas avait le sourire. Le président lyonnais en a profité pour évoquer la situation de Nabil Fekir, qui est le dossier le plus brûlant de cet été. Tout juste sacré champion du monde, l'attaquant international français avait vu son transfert à Liverpool capoter avant la grande aventure avec les 'Bleus' en Russie.
De l'eau a coulé sous les ponts, et Jean-Michel Aulas n'imagine plus un départ du capitaine lyonnais. "Dans le football, rien n'est jamais arrêté", a d'abord indiqué le président de l'OL au micro de 'Canal +', avant d'affirmer : "Nabil sera là cette saison. On a besoin de lui, c'est l'un des meilleurs joueurs français".
Des propos qui vont dans le sens de la précédente sortie du président lyonnais sur le meneur de jeu, récemment. "Je lui ai immédiatement dit que s'il souhaitait rester, on pouvait prolonger. Je l'avais dit avant, qu'on n'avait pas besoin de vendre", avait déjà expliqué Aulas dans les colonnes du Parisien. "La tendance actuelle, c'est qu'on ne laisse partir personne pour avoir la meilleure équipe et qu'on la renforce comme prévu. [...] Il y aura des départs, sûrement pour arrêter les comptes qui sont très bons, sans départ de star. On a une structure financière qui est d'aplomb. Si Nabil était parti, c'était le jackpot".
Dans le camp de Liverpool, le refrain est identique. Cette piste semble bien refroidie comme l'a confirmé Jürgen Klopp en conférence de presse cette semaine. "Nous avons tout ce dont nous avons besoin pour la saison prochaine et je ne pense pas qu’on fera quelque chose de plus pendant le mercato. Je suis presque sûr de cela. Nous avons notre équipe à présent et c’est le plus important. Nous n’étions pas mauvais l’année passée mais nous devions nous renforcer, et c’est ce que nous avons essayé de faire pendant ce marché des transferts".
Actuellement en vacances après son épopée extraordinaire, Nabil Fekir, qui a fait plusieurs entrées remarquables durant cette Coupe du monde, avait indiqué vouloir mettre la question de sa situation personnelle de côté pendant la compétition. Si aucune hypothèse n'est à exclure, la tendance est bien à la continuité pour le moment.