Kimpembe : "Je ne pense pas que ce soit un problème pour Danilo"

C'est Presnel Kimpembe qui accompagnait Thomas Tuchel ce mardi en conférence de presse. Avant le match de Ligue des champions contre Istanbul Basaksehir, le défenseur parisien n'a pas échappé aux questions sur Danilo Pereira qui pourrait l'épauler dans l'axe mercredi soir.
Danilo Pereira a évolué en défense centrale le week-end dernier. Est-ce difficile pour lui de s'adapter et comment pouvez-vous l'aider ?
Presnel Kimpembe : Je ne pense pas que ce soit un problème pour lui. Il a déjà joué à ce poste par le passé. Si le coach le met là, il faut respecter son choix. Je l'aiderai du mieux possible. Il est prêt mentalement pour ce genre de matches. On ne sait pas encore comment on va jouer demain, le coach décidera.
Didier Deschamps et Thomas Tuchel ont souligné votre progression récemment. Avez-vous eu un déclic ?
Des déclics, il y en a eu beaucoup dans ma carrière. Il y a eu notamment la défaite au Parc contre Manchester. L'après Coupe du monde a été difficile pour moi, vous le savez. J'ai beaucoup travaillé après tout ça pour me relever, ça a été compliqué, mais il faut savoir passer par là pour relever la tête.
Dans une récente interview, Kylian Mbappé a rappelé qu'il n'y avait pas eu de réelle coupure entre les deux saisons et que c'était difficile de se dire qu'on repartait pour une nouvelle saison juste après le Final 8. Est-ce que ça explique votre entame en demi-teinte ?
Je ne sais pas, mais oui ça a été difficile pour nous tous. On a repris les entraînements le 22 juin. Avec le Covid, ce n'est facile pour personne. Le championnat a été arrêté quatre mois. Et le fait de revenir après la finale de la Ligue des champions, puis d'enchaîner avec la sélection et le championnat, ça a été compliqué. Mais ce sont les circonstances qui font que... On est tous contents de reprendre notre métier et on va essayer d'en profiter au maximum.
Vous êtes le vice-capitaine du PSG cette saison derrière Marquinhos. Comment vivez-vous ces reponsabilités ?
Ça s'est très bien passé (quand j'ai eu le brassard cette saison, ndlr). Ce n'est pas la premère fois que j'ai la chance de porter le brassard. Je sais que ça demande beaucoup de responsabilité. Si le coach me le donne, c'est qu'il pense que je suis capable de le porter. Avec Marqui, on se connaît très bien depuis 6-7 ans. On s'entend très bien sur et en dehors du terrain. On sait qu'on a de nouvelles responsabilités cette saison, mais on les prend à bras ouverts.
Le contexte diplomatique actuel entre la France et la Turquie peut-il vous perturber dans la préparation de ce match ?
Pas du tout. Nous sommes une équipe de foot. Tant qu'on a l'accord pour venir jouer ici, on vient pour jouer notre match de football et on rentre à la maison. Ce qui se passe politiquement, ce n'est pas de notre ressort.
Propos recueillis par Benjamin Quarez