A la question, "Jean-Kévin Augustin risque-t-il de ne plus être convoqué à l'avenir ?", Ripoll a répondu à l'AFP: "Non, il ne faut pas réfléchir aussi loin que ça. J'ai suffisamment expliqué ma pensée au moment où les choses se sont passées. On va laisser du temps, et on verra. Il ne faut pas aller ni dans les excès ni dans les extrêmes. Il fait partie des joueurs qui seront surveillés."
A la pause du match de préparation France-Chili (1-1) début septembre, Ripoll avait décidé de remplacer "JK" Augustin. Mais l'ancien attaquant du Paris SG, transféré cet été à Leipzig, a réagi vivement, précipitant son exclusion du groupe.
"J'ai fixé un cadre, c'est bien de l'avoir fixé mais si c'est pour ne pas le respecter derrière... J'en suis le garant. Je ne veux pas que l'équipe soit dépendante d'égarements comme ça, individuels. Non seulement je ne le veux pas mais je ne l'accepterai pas", a confié à l'AFP l'ancien entraîneur de Lorient, nommé à la tête des Espoirs en mai dernier.
Concernant le cas du milieu Amine Harit, présent dans la dernière liste mais qui a décidé entretemps d'opter pour le Maroc, Ripoll s'est montré plus fataliste.
"C'est une des situations que l'on rencontre, a-t-il relevé. Pour rester sur des exemples récents, c'est le cas de Maxwel Cornet qui a choisi la Côte d'Ivoire mais qui aurait pu faire partie de cette liste aussi. C'est quelque chose qui existe, on le sait".
"La meilleure façon de les convaincre (de rester avec les Espoirs), c'est d'abord que l'équipe tourne et qu'ils prennent plaisir à venir. Je ne sais pas si c'est suffisant. Après, avec les perspectives qu'offrent notamment les deux-trois années à venir, il y a de quoi aller chercher de l'adrénaline et des motifs de motivation forts", a ajouté Ripoll.
Les Bleuets, qui n'ont plus participé à un Euro de leur classe d'âge depuis 2006, vont tenter de briser la série noire en décrochant un ticket pour l'Euro-2019, qui sera qualificatif pour les jeux Olympiques de 2020 à Tokyo.