Plus que jamais, les Girondins de Bordeaux sont en danger. Humiliés sur la pelouse du Stade Rennais dimanche après-midi (6-0), les hommes de Vladimir Petkovic ont affiché un visage très inquiétant. 19e de Ligue 1 et relégable, Bordeaux est en crise, et la peur s'est installée.
Lopez tente de calmer tout le monde
"Je prends toutes les responsabilités, je n'ai pas réussi à pousser suffisamment les joueurs, à les aider à se libérer de la peur. Quand on a peur, on ne peut pas jouer au football. Nous avons eu peur de nous-mêmes. Nous avons refusé de prendre la responsabilité du jeu et cela a conduit à des erreurs faciles", a confié Vladimir Petkovic après le match contre Rennes. Pour rappel, l'ancien sélectionneur de la Suisse est particulièrement critiqué par les supporters.
Mais alors que la solidarité girondine vole en éclats, Gérard Lopez, le président du club au scapulaire, s'est lui aussi exprimé publiquement, refusant de parler de crise... "Il n’y a pas de crise financière, le club est financé jusqu’à la fin de la saison donc non il n’y a pas de crise financière. Ce qu’on veut surtout, c’est de ne pas descendre en Ligue 2. On ne parle pas de crise, c’est une décision, pas une crise", a-t-il expliqué, faisant référence aux joueurs écartés du groupe, parmi lesquels figure l'expérimenté Laurent Koscielny, passé par Arsenal.
"Il faut prendre une décision pour changer les choses"
"Je décide pour le bien du club de me passer de certains joueurs, c’est quelque chose de réfléchi. Ce n’est pas un manque de respect, c’est une décision. Une crise, c’est quand on ne sait pas où on va. Là, il faut prendre une décision pour changer les choses", a ensuite ajouté l'ancien président du LOSC avant le match contre les Rouge et Noir. Juste après son discours rassurant, son équipe s'est donc inclinée 6 à 0 face à Rennes. Toujours pas de crise ?