"Une entreprise de diffamation"

Bien que le football est à l’arrêt, les Girondins de Bordeaux traversent actuellement une zone de turbulences très agitée. Et pour cause : leur direction est montrée du doigt pour des agissements prétendument illégaux, notamment dans le domaine des transferts.
Ces dossiers, nommés "Girondins Leaks" ont été révélés par les Ultramarines, le principal groupe ultra du club. Et ils sont particulièrement à charge contre Frédéric Longuépée, le PDG du club. Ce dernier, s’il a refusé de s’exprimer publiquement à ce sujet, n’a pas manqué de le faire dans une lettre adressée à l’ensemble des fonctionnaires.
Pour Longuépée, il s’agit ni plus ni moins "d’une entreprise de diffamation orchestrée sans réel fondement" et dont le seul but est d’"affaiblir et discréditer l'institution du FCGB en attaquant de manière diffamatoire plusieurs de ses collaborateurs".
"Nous ne laisserons rien passer"
Longuépée incrimine les Ultramarines, mais il s’en prend aussi à ceux qui sont intervenus de l’extérieur et qui cherchent à nuire au club. "Des personnes habituées aux scandales et de pseudos amis du club, probablement déçus de ne pas y jouer un rôle", a-t-il lâché.
Pour conclure, le responsable bordelais a clamé qu’il ne comptait pas rester les bras croisés face à ces allégations : "Je peux vous assurer que nous ne laisserons rien passer. Ni notre actionnaire ni moi-même n'avons l'intention de nous laisser impressionner ou décourager. Soyez certains d'une chose : nous sommes une équipe, un collectif et chacun d'entre nous a un rôle à jouer pour ce club. On ne lâchera pas."