Contrairement à la Ligue 1, qui a été stoppée prématurément, les championnats d’Allemagne et d’Espagne ont repris ou sont sur le point de reprendre. Et la Serie A italienne devrait également connaitre le même sort. Cette situation donne-t-elle des regrets aux dirigeants des clubs français ?
La question a été posée à Jean-Pierre Caillot dans un entretien accordé à L’Equipe'. Ce dernier a indiqué ne pas être sûr que les voisins aient pris la bonne décision. "On se focalise sur l'Allemagne mais n'oublions pas que la pandémie là-bas n'a jamais, et de loin, atteint le niveau de la France et du sud de l'Europe, a-t-il souligné. On parle de reprise, mais attendons de voir si ces Championnats vont aller au bout ou pas. En Angleterre, on commence à entendre des voix s'élever contre la reprise. Je ne suis pas devin mais il me semble que le virus continue de circuler. La vie a repris, et je m'en félicite, mais on a tous des masques dans la rue. Il faut rester prudent."
"La décision a été actée et on s’est adapté"
L’homme fort de Reims a fait savoir, en outre, que son club était prêt à reprendre, mais qu’aujourd’hui il respecte totalement la décision qui a été prise par l’Etat. "On a tendance à oublier que le sport c'est une chose. Mais il y avait une urgence sanitaire. Le Premier ministre puis le CA de la Ligue ont acté la fin de la saison. Alors on s'est adapté. À Reims, nous étions dans une logique de reprise. Le samedi qui a précédé le confinement, j'avais mon entraîneur au téléphone pour en parler, persuadé que nous allions rejouer au foot", a-t-il lâché.
Reims a été parmi les équipes qui ont le plus tiré profit de l’arrêt prématuré du championnat. Sixièmes au classement après 27 journées, les Champenois ont pu accrocher une place européenne. Une première pour ce club depuis l’époque glorieuse des années 60.