En grande forme lors du "Final 8" à Lisbonne avec le Paris Saint-Germain, Presnel Kimpembe aura peut-être l'occasion de montrer ses progrès et sa bonne passe en équipe de France lors des matches de la Ligue des Nations. S'il est peu probable de le voir jouer le second match, étant donné que la rencontre face à Lens avec le PSG est deux jours plus tard, il pourrait avoir sa chance contre la Suède. Du haut de ses 25 ans, Presnel Kimpembe veut enfin se faire sa place avec les Bleus, lui qui pourrait profiter que la Liga n'ait pas repris pour subtiliser le temps de ce rassemblement la place de Clément Lenglet.
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Dans une interview accordée à L'Equipe, le défenseur central du PSG a manifesté sa volonté de s'affirmer avec l'équipe de France : "Je n'ai pas eu l'occasion de beaucoup jouer (9 sélections). Ce ne sont pas les mêmes joueurs qu'en club, il faut s'adapter. L'année où j'ai le plus joué en sélection, c'est l'année où j'ai été blessé. Mais ce que je viens de vivre avec le PSG, j'ai aussi envie de le vivre avec les Bleus. Je suis un compétiteur, il y a un Euro à la fin de la saison. Et évidemment, c'est un objectif majeur".
"Le Bayern ? La défaite qui m'a fait le plus mal"
"Bien sûr, j'ai l'objectif d'être titulaire. Après, je respecterai toujours les choix du coach. Mais j'ai envie de faire partie de l'aventure et d'avoir un rôle plus important. Je ne réclame rien mais je suis prêt. Être titulaire chez les Bleus pendant dix ans ? Ouh là... (Rires) Je ne suis pas quelqu'un qui vais penser à dans dix ans. Je veux me concentrer sur cette saison déjà. Avec un objectif : l'Euro", a ajouté le défenseur central de 25 ans.
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Presnel Kimpembe est revenu sur le formidable parcours en C1 et garde un goût amer de la défaite en finale : "Cela reste quand même une défaite. Il y a forcément un goût amer. Mais, on a réussi à casser ce truc de la qualification, en arrivant en demies puis en finale. (...) Cette défaite, elle me fait plus mal que Manchester United. Cela reste un moment assez fort parce qu'on était à deux doigts de toucher la coupe. Voir à la fin une autre équipe la soulever, ça fait quand même mal. C'est ce moment-là qui m'a fait le plus mal. Je ne baisse pas les bras. Ce serait historique, et énormément de fierté, si on pouvait être la génération qui a gagné la Ligue des champions".
"Ce qui leur a souri, c'est juste la réussite et un peu d'expérience. Je n'ai pas eu le sentiment qu'ils étaient supérieurs à nous sur le plan collectif. Ils ont réussi à avoir cette chance qu'on n'a pas su provoquer. Moi, je n'ai jamais su me satisfaire d'une défaite. Mais ce parcours-là, ces victoires-là, ce sera un ciment pour plus tard. J'en suis persuadé. Tout ce qu'on a enduré par le passé, ça nous a servi. Aujourd'hui, on sait qu'on est forts tous ensemble. On veut avoir une histoire positive. Dès la saison prochaine", a conclu le défenseur du PSG.