Le 17 septembre dernier, Luis Suarez passait son examen d'italien pour rejoindre la Juventus. Si le transfert a été avorté depuis, la polémique ne redescend pas sur le contenu de cet examen, où des soupçons de tricherie demeurent, sans que l'on connaisse pour l'instant les responsables.
Dans le cadre de l'enquête, 'Corriere della Sera' révèle les questions les questions auxquelles auraient eu à répondre Luis Suarez.
On lui aurait demandé son nom, un nom de ville italienne, ainsi que ce qu'il faisait dans la vie, des questions évidemment trop légères pour un niveau B1.
Interrogé sur le sujet, le recteur de l'académie de Perugia Maurizio Oliviero se défend :
"Je suis amer et surpris : je ne comprends pas ce dont on m'accuse. Je me suis retrouvé dans les médias pour avoir donné des informations bureaucratiques, pour une simple courtoisie institutionnelle. Je ne connais même pas Paratici , je l’ai entendu pendant six secondes sur le haut-parleur pendant un appel téléphonique"
"C'est une de mes connaissances du staff du personnel de la Juventus qui m'a demandé si il était possible de passer l'examen. Le joueur en avait besoin pour son transfert. Ce n'est pas moi qui m'occupait de ça dont je les ai mis en contact avec l'université de Perugia." a-t-il confié à 'TuttoSport'
"J'ai appellé le directeur de l'université. qui est un ami de longue date, en explicant que cela ourrait mettre en valeur la ville. Ils ont alors été mis en contact."
Quant à savoir si il avait subi des pressions de la part de la Juventus : "Absolument pas, je savais qui il était mais ça s'arrêtait là."
Enfin, sur les écoutes téléphoniques qui surgissent : "Aider Suarez ? Je parlais du soutien dans les cours. Je n’ai jamais pensé à des procédés illégaux".