Finalistes de la dernière édition de la Coupe de France, Les Herbiers (N2) ont hérité ce mercredi d'un tirage plutôt clément avec la réception de l'US Chauvigny (N3) pour le compte du 7e tour (17/18 novembre). Après le tirage, le président Michel Landreau s'est confié quelques instants à Goal, donnant ainsi un premier avis sur la rencontre qui attend le VHF, onzième de National 2 avec neuf points pris en neuf journées.
Quelle est votre réaction après ce tirage au sort qui marquait votre retour ici, à Paris ?
Michel Landreau : Tout le monde est content. On a hérité d'un tirage plutôt clément avec la réception d'un club de N3. Ce sera du 50-50, même chez nous. On aura l'avantage du terrain, c'est vrai, mais ce sera difficile. À nous d'être sérieux.
Le fait de recevoir est sûrement une belle satisfaction...
On joue souvent à l'extérieur, depuis pas mal d'années. Alors forcément, c'est bien d'avoir un match à domicile, devant nos supporters. On est satisfaits. Maintenant, on va se préparer du mieux possible pour ce rendez-vous.
Il faudra attendre pour hériter d'une "grosse affiche". Cela peut-il être un surplus de motivation pour vos joueurs ?
On n'a pas besoin de motiver les joueurs. En Coupe de France, ils sont motivés d'avance. Pour l'affiche, c'est toujours comme ça. Un coup on tire une N3, un coup une Ligue 2 voire une Ligue 1. Comme à chaque fois, il faut attendre, et le tirage ne sera bon que si on passe.
L'aventure a été exceptionnelle la saison dernière, mais ce sera difficile de réitérer cet exploit cette année. En rêvez-vous quand même ?
Je crois qu'on ne peut pas faire la même aventure deux fois. Ou alors, il va falloir commencer à se poser des questions. Vous savez, d'une saison à l'autre ce n'est jamais la même chose. On doit jouer les matches les uns après les autres, ne pas se mettre de pression, et continuer notre parcours.
Un mot sur le championnat où le VHF peine à jouer les premiers rôles en N2. Comment l'expliquez-vous ?
On est attendu un peu partout. Globalement, on domine nos matches, mais on a un problème d'efficacité qu'il va falloir gérer assez vite. Et puis, si on ne monte pas cette année, tant pis, on essayera de monter la saison prochaine.
Propos recueillis par Benjamin Quarez, au CNOSF