"Nous ne savons pas encore si nous pourrons compter sur eux. Nous allons attendre la décision", a déclaré l'Argentin.
Le club de la capitale garde la possibilité de déposer un recours auprès du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) qui peut lever temporairement la suspension des deux joueurs, et donc leur permettre de jouer.
Or à la veille du choc, ni l'entraîneur, ni le club n'ont confirmé qu'une conciliation a été demandée.
"Cela n'affecte notre préparation d'aucune manière", a affirmé Pochettino, "calme et tranquille" avant la rencontre.
La commission fédérale de discipline a révoqué vendredi le sursis d'un match dont avait écopé Neymar pour son expulsion contre Lille en Championnat, début avril.
Le couperet est tombé après l'avertissement que le Brésilien a reçu à Montpellier (2-2, 6-5 aux t.a.b.) mercredi dernier lors de la demi-finale.
Kimpembe a lui a écopé d'une suspension de trois matches ferme pour son tacle dangereux sur Jérémy Doku qui lui avait valu un carton rouge à Rennes (1-1), début mai.
L'absence des deux internationaux est un coup dur pour le PSG déjà privé de Marco Verratti, touché au genou.
"J'aime jouer contre les meilleurs joueurs, mais les règles sont les règles, et elles sont claires", a déclaré plus tôt dans la journée l'entraîneur monégasque Niko Kovac.
"S'ils jouent, cela ne change pas notre préparation, il nous faudra attaquer et défendre ensemble", a-t-il poursuivi.
La procédure auprès du CNOSF devient suspensive à partir du moment où le président de la conférence des conciliateurs désigne un conciliateur.
La présence de Neymar et Kimpembe est donc conditionnée au timing de la désignation qui peut aussi intervenir après la rencontre... si le PSG en fait bien la demande.
L'Olympique Lyonnais a agi de la sorte fin avril pour le cas de son défenseur Mattia De Sciglio. Sa suspension décidée par la Ligue (LFP) a été levée temporairement, jusqu'à ce que les conciliateurs du CNOSF rendent leur proposition.