Un but de l'inévitable Hugo Ekitike n'a pas permis aux Champenois de s'imposer. "On a fait un gros effort en première mi-temps, on a eu des occasions pour marquer le deuxième but, mais on n’a pas eu la justesse nécessaire et ensuite, ça a été compliqué de maintenir le rythme", a analysé Oscar Garcia, l’entraîneur rémois.
"On a tout fait pour aller au prochain tour, mais on n’est pas un club habitué à jouer un 8e de finale, ça faisait dix ans qu’on n’en avait pas disputé", a-t-il ajouté.
Les Corses et leur gardien Johny Placide, parti avec fracas de Reims en 2016 après la relégation du club champenois en L2, ont su égaliser avant de remporter la séance de tirs au but, sur un raté d'Andreaw Gravillon.
Le Sporting, rétrogradé en N3 après un dépôt de bilan en 2017 et qui a retrouvé la L2 et le professionnalisme l'été dernier, n’avait plus atteint ce stade de la compétition depuis 2002, l’année où il avait été battu en finale par Lorient.
"On a fait une deuxième mi-temps remarquable, à l’image du but qu’on a marqué. On savait que les Rémois avaient du mal à terminer leur match, on a posé le ballon et c’est ce qui nous a permis d’égaliser", savourait Régis Brouard, le coach bastiais. "On doit s’attendre à tout avec ces joueurs qui sont capables de faire des choses incroyables. Ça fait plaisir d’être parmi les surprises de la Coupe de France."
Pourtant supérieur à son adversaire pendant quasiment toute la rencontre, Reims a eu, comme à son habitude, du mal à emballer le match, malgré Ekitike, qui s'est offert plusieurs occasions (12e, 32e, 56e) et une nouvelle réalisation.
Objet de nombreuses convoitises, notamment de la part de clubs anglais, le jeune attaquant (19 ans) a répondu présent en profitant d’un service de Mitchell Van Bergen, parti à la limite du hors-jeu sur son côté droit. Servi plein axe, le buteur champenois a inscrit son 9e but de la saison (1-0, 37e), mais cela n’a pas suffi.
Les Corses, agressifs et sans complexe en première période, se sont même permis de prendre par moments le jeu à leur compte après la pause. Après plusieurs minutes de domination, la puissante frappe enroulée du droit de Sébastien Salles-Lamonge, de l’extérieur de la surface, a eu raison d’un Yehvann Diouf surpris (1-1, 71e).
Ensuite, les Bastiais ont fait le dos rond et réussi la séance de tirs au but parfaite avec un sans-faute (5-3).