"Je pense que ce qui s'est passé ce jour-là va se répéter un peu, surtout dans la construction de notre jeu. Si on sort les ballons proprement depuis derrière, généralement ça se termine par une occasion ou un centre qui peut générer du danger", a dit le gardien en conférence de presse à Saint-Pétersbourg. Il n'avait pas disputé ce match du 22 juin à Kazan (convalescence).
"Ce sera un match ouvert, entre deux sélections qui proposent du jeu, qui marquent. En finale, on ne peut pas renoncer à ce qu'on sait faire, sinon, on n'aura pas la moindre chance de la gagner. Les Allemands, ce sera pareil. S'ils ont fait un bon tournoi, c'est parce qu'ils n'ont pas renoncé à leur jeu", a-t-il ajouté.
Lors de cette conférence de presse, le gardien héros de la demi-finale contre le Portugal (0-0 a.p., 3-0 t.a.b.) en arrêtant les trois tirs au but adverses a demandé à la presse de son pays de "profiter de cette génération" qui a défloré le palmarès du Chili en remportant coup sur coup les deux dernières éditions de la Copa America (2015 et 2016).
"On ne m'a posé aucune question sur Ronaldo après le match. Avant le match, on m'en avait posé vingt, pour savoir si j'avais peur, comment j'allais l'affrontrer, ce qu'on allait faire. J'ai entendu peu de questions sur mes coéquipiers, comment je voyais Alexis (Sanchez), comment je voyais Arturo (Vidal), à quel point on a de grands joueurs dans la sélection", a-t-il regretté.
'Faits pour écrire l'histoire'
"Nous voulons laisser un héritage et que de nouveaux joueurs commencent à émerger, avec la même mentalité que nous, c'est-à-dire aspirer à plus, et briser cette barrière de la peur", a-t-il dit.
Présent à ses côtés, l'attaquant Alexis Sanchez a assumé le statut de favori qu'il donne lui-même à son équipe: "Nous, les joueurs et le staff, on se sent les favoris, sinon il vaut mieux rester au Chili et ne pas venir jouer la coupe".
Interrogé sur la malédiction qui veut qu'aucun vainqueur des neuf éditions de la Coupe des Confédérations n'ait remporté le Mondial dans la foulée, Sanchez a répondu: "Nous sommes faits pour écrire l'histoire. Nous avons écrit l'histoire en battant l'Espagne au 1er tour du Mondial-2014, en battant l'Argentine en finale de Copa America. Je crois que l'équipe est là pour écrire l'histoire, et qu'on finisse champion ou non, on se battra pour aller à la Coupe du monde".
Il a également insisté sur la force du groupe: "On a joué en finale contre l'Argentine, et quand on compare les Argentins et les Chiliens individuellement, l'Argentine était meilleure, mais comme équipe, comme famille, nous on a mieux joué. C'est comme contre le Portugal: individuellement le Portugal était meilleur, mais notre famille est unie et chaque joueur apporte sa pierre à l'édifice".