Arrivé à la tête de l'Olympique de Marseille depuis le 17 octobre 2016 avec la lourde tâche de faire redonner de l'éclat au projet olympien, Jacques-Henri Eyraud s'est d'emblée affiché comme un président ambitieux et professionnel. Près de deux ans après, c'est surtout l'image d'un homme gérant son club comme une famille qui lui est prêtée, lui qui n'hésite ni à prendre la défense de ses joueurs ni à lui même les encenser dans les différents médias. Garant de la nouvelle image d'un club qui avait vu sa réputation s'éffriter considérablement au fil des saisons, l'homme de 50 ans ne peut donc que se satisfaire d'avoir vu trois de ses protégés remporter la Coupe du Monde en Russie.
"Je compte sur eux pour continuer à faire preuve d'exemplarité"
En effet, si Steve Mandanda, Florian Thauvin et Adil Rami n'ont été que très peu utilisés, voire pas du tout pour le dernier cité, le président marseillais n'a pas manqué de leur adresser ses félicitations, pas peu fier. "C’est un sentiment de grande fierté. Et n'oublions pas Franck Le Gall qui a fait partie de l'aventure. 'L'OM' a envoyé en Russie autant de joueurs que le PSG, et plusieurs membres de l'effectif étaient aux portes de l'équipe de France, me dit-on. Ils auront leurs chances dans le futur, j'en suis certain (...) J'étais surtout content pour eux : ils rayonnaient tous de bonheur. On peut les comprendre. Quelle épopée !", a déclaré Jacques-Henri Eyraud dans les colonnes du journal 'La Provence'. Toutefois, en bon meneur d'hommes, les conseils et autres mises en garde n'ont pas tardé... Bien au contraire.
"Les victoires appellent d'autres victoires. J'espère avec l'OM. Et puis je compte sur eux pour continuer à faire preuve d'exemplarité, vis-à-vis de leur maillot, vis-à-vis des plus jeunes aussi, qui doivent se nourrir de leur expérience", a ainsi ajouté le président marseillais, soucieux de mettre à profit la réussite de ses joueurs. Adil Rami et Steve Mandanda étant respectivement âgés de 32 et de 33 ans, ces derniers ne devraient pas avoir trop de mal à faire profiter de leur expérience, eux dont les carrières peuvent être considérées comme des exemples de professionalisme.
En ce qui concerne Florian Thauvin, qui n'a touché qu'un seul ballon en Russie, nul doute qu'il aura à coeur de s'investir encore plus que la saison passée, désireux de prouver aux français qu'il avait sa place parmi ces 23 joueurs. Mais surtout, qu'il compte bien en toucher davantage lors de la prochaine édition, qui se déroulera au Qatar, en 2022.