"J'ai eu la chance d'affronter plusieurs fois le Real Madrid dans ma carrière, parfois on gagnait d'autres fois non. Mais ça a toujours été des matchs pleins d'émotions. Chaque joueur vit pour ce genre de rencontre" a dit le président du Bayern.
Il a ironisé sur les confrontations avec Camacho : "Il nous a invité au Trophée Bernabeu une année plus tard. Je jouais milieu avec Augenthaler, parce qu'avec Camacho comme rival, il n'était possible de survivre que si tu battais le record de saut en hauteur. C'est à ce genre de hauteur qu'on se donnait des coups."
Rummennigge a parlé de sa bonne relation avec Florentino : "Le Real est très bien dirigé. Ce n'est pas un hasard si ils gagnent sur le terrain. Florentino et moi savons ce qui possible et ce qui ne l'est pas. Les clubs dans l'élite européenne se respectent et savent ce qui est possible."
"Quand j'ai vu le tirage au sort, je me suis dit que ça aurait pu être un meilleur tirage. D'un côté t'es heureux et de l'autre tu te dis que ça aurait pu être une bonne affiche pour la finale" a affrmé l'Allemand sur le duel des quarts de finale face au Real.
"Cristiano est celui qui impose le plus de respect. Si il marque autant de buts année après année et qu'il a eu le Ballon d'Or à quatre reprises, ce n'est pas un hasard. De plus, il a reçu beaucoup de preuve de sympathie ici en Allemagne depuis la finale où il s'est blessé, j'ai l'impression que c'est un grand homme", a-t-il ajouté sur Cristiano.
Il a également parlé de la direction que pourrait prendre le Bayern : "Il y a des joueurs qui appartiennent à un club. Messi est du Barça, Müller du Bayern et Cristiano du Real. Ils peuvent jouer où ils veulent, mais lequel dans lequel ils se trouvent en ce moment et celui dans lequel ils doivent être"