S'il avait récolté le plus grand nombre de voix auprès des journalistes, il n'avait pas eu les faveurs des sélectionneurs et capitaines d'équipes nationales, qui avaient faire pencher la balance en faveur de Cristiano Ronaldo, bénéficiant au passage d'un vote repoussé de deux semaines par la Fifa pour des raisons obscures.
Durant ces deux semaines, Cristiano Ronaldo en avait profité pour briller avec sa sélection en la qualifiant pour le Mondial 2014. L'ancien Messin et Marseillais estime qu'il méritait la première place. Et avait d'ailleurs exprimé son amertume, dans un documentaire diffusé dimanche sur 'Canal +'.
"C'est un épisode qui a été difficile, c'était incompréhensible. J'ai gagné tous les trophées, je ne pouvais rien faire de plus. Pour moi, c'était comme un vol, une injustice", explique le milieu de terrain français.
Mais plus que cette "manoeuvre" de l'instance mondiale du football, Ribéry regrettait que son pays, la France, n'ait pas été à fond derrière lui dans sa quête du Ballon d'Or.
"Je n'avais pas tout mon pays derrière moi. J'ai vu de mes propres yeux des Français qui disaient que c'était pour Cristiano. Les Portugais voulaient-ils que Ribéry ou Messi gagnent ? Impossible. Idem en Argentine", déplore-t-il.
Au final, le scrutin avait été très serré : Cristiano Ronaldo s'était imposé avec 27,99% des voix, devant Lionel Messi (24,72%) et Franck Ribéry (23,36%).