Cristiano Ronaldo : "Je ne serais jamais un avant centre"

Auteur de dix buts en Ligue des champions cette saison, Cristiano Ronaldo a longtemps été muet dans la compétition avant de hausser son niveau de jeu lors des quarts de finale face au Bayern Munich et de la demi-finale contre l'Atlético Madrid.

Souvent ménagé par Zinedine Zidane, l'international portugais a également été parfois aligné comme attaquant axial, une reconversion qui lui réussit plutôt bien. Mais de son côté, le Ballon d'Or 2016 estime qu'il ne sera jamais un vrai attaquant de pointe.

"Les gens pensent que je suis un avant-centre. Je ne serais jamais un avant-centre. J'ai marqué presque 600 buts dans la position où j'ai toujours joué, pourquoi changer. Cela dépend de la tactique dans laquelle l'entraîneur me positionne. J'aime être libre, quand nous jouons en 4-4-2, je préfère. Mais je ne veux pas dire que je n'aime pas jouer en 4-3-3 parce qu'il y a d'autres mouvements et des positions différentes. Bien sûr j'aime être plus libre parce que c'est une position dans laquelle j'évolue aussi avec le Portugal. Keylor Navas est le gardien du Real Madrid. David De Gea est un grand gardien, mais il est à Manchester United. Il y a 50 000 noms de joueurs évoqués par an mais ce sont quasiment toujours les mêmes. Vous parlez de 50 joueurs mais la saison prochaine seulement un ou deux vont venir, pas plus", a analysé Cristiano Ronaldo à 'Jugones'.

L'attaquant du Real Madrid a évoqué son duel avec Gianluigi Buffon : "Les faiblesses de Buffon ? Je ne suis pas le joueur qui aime regarder les vidéos. Bien sûr c'est important de connaître un ou deux points, mais cela ne sert à rien d'être obsédé par cela. Par exemple sur les penalties, penser au côté où je tire le plus. Quand tu es là, beaucoup de choses te passent par la tête et c'est le moment de choisir. C'est l'instinct. Et pour cela je n'aime pas planifier ce que je vais faire. Cela vient naturellement. Un penalty en finale ? Ce n'est pas de la peur. J'aime prendre des risques. C'est un risque calculé, pas une question de vie ou de mort. Je peux marquer ou rater. Mais je ne vais pas rater en finale, il faut penser positivement. La pression, c'est la différence entre les bons joueurs, les très bons et les galactiques. Je ne me considère pas comme un galactique. Mais je me considère comme un joueur ayant écrit l'histoire à Manchester, à Madrid et en sélection. Je sais que je vais rester dans l'histoire du Real Madrid".