Joueur cadre du vestiaire madrilène depuis une dizaine d'années, Dani Carvajal enchaîne les matchs à 31 ans, en étant titulaire avec les 'merengues', mais aussi en sélection d'Espagne.
Présent en conférence de presse avant la réception de Naples en Ligue des champions, le sujet du calendrier surchargé est venu sur le table, quelques semaines après que son coéquipier Aurélien Tchouaméni ne s'en plaigne déjà avec les Bleus.
"Il s'agit d'une question complexe. Beaucoup d'entre nous, les joueurs, ne sommes pas d'accord avec le fait qu'il y ait tant de matches... souvent sans enjeu. Ensuite, ils disent "s'ils veulent jouer moins, ils devraient baisser leur salaire". Nous n'avons jamais dit que nous ne le baisserions pas" a déclaré le latéral droit du Real.
Puis, il ajoute que "le calendrier est exigeant pour un joueur de très haut niveau qui évolue dans les meilleures équipes d'Europe et qui est international. Avec la Coupe du monde des clubs, nous n'aurons pas beaucoup de vacances d'été à cause de la Coupe du monde des clubs, de l'Euro et des Supercoupes. Je suis d'accord avec l'entraîneur pour dire qu'il y a trop de matches."
Le problème vient surtout du nombre de blessés, huit dans l'effectif madrilène au moment d'affronter Naples mercredi (Courtois, Militão, Vinicius Jr, Camavinga, Tchouameni, Arda Güler, Kepa et Modric), ce qui est lié avec le nombre de matches pour Carvajal : "Ce n'est pas une coïncidence s'il y a autant de blessures. Il est difficile d'être à 100% tous les trois jours. Les joueurs ont le pouvoir de faire quelque chose, mais il est difficile de se mettre d'accord en raison de la complexité du problème. Tout cela est dû à un calendrier très exigeant."
Mais à titre personnel, le natif de Leganés est prêt : "En terme de confiance, je me sens très bien. Je suis à 100%, concentré pour jouer contre une grane équipe comme Naples et je suis prêt à affronter Kvaratskhelia. Nous visons la première place du groupe."