De l'échec au succès, il n'y a qu'un pas...

En 2009, Pep Guardiola commençait son idylle européenne avec Barcelone en réalisant un sextuplé historique qui restera à jamais dans l'histoire du football.

Deux ans plus tard, le manager espagnol parvenait à remporter sa deuxième Ligue des champions face à Manchester United, une nouvelle fois, devenu la victime préférée de Messi et consorts.

Mais sept ans plus tard, l'ancien du Bayern n'est plus parvenu à ramener le trophée européen à la maison et cela commence à faire long pour un habitué des succès en tous genres.

Et cette saison, avec son City multimillionnaire, il commence à tirer la langue et se devra de réaliser un management tactique extraordinaire pour venir à bout de Liverpool ce mardi soir. Autant dire que la couleur est annoncée.

Alors qu'il terrassait tout sur son passage, Manchester City vient d'enchaîner deux défaites de rang cette saison. Face à Liverpool donc au match aller est une défaite 3-0 et contre United sur le score de 3-2, qui est revenu de l'enfer pour empêcher le sacre des 'Citizens' le week-end dernier devant leurs supporteurs. Une première cette saison pour le leader de Premier League.

Pep Guardiola devra donc faire preuve d'un coaching exceptionnel, dans la mesure où il ne s'est que très peu retrouvé dans ce genre de situation et qu'il sera jugé sur sa capacité à inverser la tendance dans les matches où il est en difficulté. L'époque de Lionel Messi n’est plus qu'un lointain souvenir pour lui et il devra faire ressortir le meilleur de Leroy Sané & Co.

Malgré le fait qu'il a gagné la EFL Cup et de bientôt se voir sacré champion d'Angleterre, c’est la Champions League qui pourrait lui permettre de briller définitivement avec Manchester City, notamment aux yeux des dirigeants qui lui ont déjà renouvelé leur confiance en augmentant ses émoluments salariaux. mais une élimination en quarts de finale pourrait ralentir sa progression et l'obliger à repasser l'an prochain pour prouver à tout le monde qu'il est l'homme de la situation. De l'échec au succès, il n'y a qu'un pas...