Vendredi soir, au stade olympique de Rome, Alessandro Florenzi fera face à Burak Yilmaz. Trois semaines après que le Turc a décroché le titre de champion de France au nez et à la barbe du PSG, Turcs et Italiens vont croiser le fer pour lancer officiellement l’Euro 2020, après un an de retard à cause du Covid-19.
Si Florenzi estime que la France est favorite pour le titre final, il compte bien se mettre en évidence avec l’Italie. D’abord pour créer la surprise collectivement mais aussi individuellement. Au moment d’attaquer le tournoi, le latéral italien ne sait pas de quoi son avenir sera fait.
Prêté la saison dernière au PSG avec option d’achat, Florenzi attend toujours un signe de la direction parisienne. Or, il semblerait que Leonardo travaille plus pour faire revenir Serge Aurier que pour lever les huit millions d’euros d’option de celui qui appartient toujours à la Roma. Présent en conférence de presse mardi, Alessandro Florenzi a noyé le poisson.
"Où est-ce que je serai après l’Euro ? En vacances…, a souri l’Italien. Le marché ne me touche pas. Je ne lis rien, j'ai grandi dans ce sens, à ne pas chercher à lire ou savoir ce que disait le voisin. Alors là je ne pense qu’à la sélection, qu’à l’Euro, les évaluations ne se feront qu'à la fin du championnat d'Europe. Mourinho ? Je n'y pense pas, j'y penserai plus tard."
Il est vrai qu’avec l’arrivée de José Mourinho à la tête de la Roma, Florenzi pourrait voir les cartes redistribuées, lui sur qui ne comptait pas Paulo Fonseca. Mais avec l’opération dégraissage qui se profile à Rome, dur de lui imaginer un avenir dans le club de son coeur.
En tout cas, Florenzi ne profitera pas de son mois en sélection pour convaincre Gianluigi Donnarumma de rejoindre le PSG. Le latéral estime ne pas à avoir à influer dans la décision de son compatriote même s’il estime que son expérience au PSG aura été riche.
"Gigio n’a de conseils à recevoir de personne, la vie est à lui, le travail et les décisions lui reviennent. Il choisira ce qu'il pense être le meilleur pour son avenir. Sur le PSG, je peux dire que cette année m'a appris beaucoup de choses : j'ai rejoint un top club avec un vestiaire composé de personnalités fortes. Je suis un meilleur joueur et je sais que je peux m’imposer dans un tel club désormais."