Sur le papier, la France, 3e au classement Fifa, n'a rien à craindre dans son groupe C: La Suisse est 15e de ce même classement, l'Islande est 16e, l'Autriche est 25e.
"Quand on n'a rien gagné, l'ambition c'est d'avoir beaucoup d'humilité, sinon le football a tendance à vous tacler. On est incapable de dire aujourd'hui si c'est un bon ou un mauvais tirage", a tempéré le sélectionneur des Bleues Olivier Echouafni au micro d'Eurosport.
Sandie Toletti, internationale du milieu de terrain, est elle aussi restée prudente sur Eurosport: "Toutes les équipes, il faut les jouer, il ne faut pas écouter ce qui se dit".
Olivier Echouafni connaîtra avec cet Euro-2017 sa première grande compétition en tant que sélectionneur. Pour ses Bleues ce sera la dernière grande compétition avant l'organisation de la Coupe du monde à la maison, en France en 2019.
Les Bleues, qui n'étaient que quarts de finalistes en 2013 (éliminées aux tirs au but par le Danemark), guignent une victoire à l'Euro pour se remettre de la déception des jeux Olympiques, et plus globalement pour en finir avec leur réputation de talentueuse nation européenne qui ne parvient pas à convertir ce talent en titre(s).
Lors des JO, elles avaient pour objectif une médaille mais avaient été éliminées dès les quarts de finale par le Canada, contre-performance qui avait coûté sa place au sélectionneur Philippe Bergerôo, remplacé par Echouafni.
Dans le groupe D, il y aura deux duels entre voisines, avec Espagne-Portugal et Angleterre-Ecosse. Alex Scott, qui joue pour la section féminine d'Arsenal et pour l'Angleterre a ainsi twitté: "ça devait arriver... Et voilà Angleterre-Ecosse !".
Groupe A
Pays-Bas, Belgique, Danemark, Norvège
Groupe B
Allemagne, Russie, Italie, Suède
Groupe C
France, Autriche, Islande, Suisse
Groupe D
Angleterre, Portugal, Écosse, Espagne