Avant d'aller dimanche en Finlande, son poursuivant le plus proche qu'elle a battu en mars 2-0, la Nazionale a donc fait un nouveau pas vers la qualification, qui semble désormais proche.
Mais la prestation n'a pas été inoubliable, loin de là, et l'Italie a livré pendant plus d'une heure l'un de ses plus mauvais matches depuis que Roberto Mancini est sélectionneur.
"Attention aux contre-pieds", avait prévenu le technicien italien mercredi. Il ne s'était pas trompé et dès la 11e minute Karapetyan punissait le déséquilibre italien et ouvrait marque.
Les Azzurri sont tout de même rapidement revenus au score grâce à Belotti, qui reprenait de près un excellent centre d'Emerson.
L'Italie a alors pris le contrôle du match et l'expulsion de Karapetyan dans le temps additionnel de la première période aurait pu faire basculer la partie.
Elle a en fait surtout fermé les espaces, les Arméniens se regroupant devant leur but, ne ressortant plus que pour quelques contres, menés souvent par Mkhitaryan, recrue récente de l'AS Rome.
Pendant ce temps-là, les Italiens ne trouvaient plus de solutions, une frappe de 25m de Verratti, averti et qui sera suspendu dimanche, sonnant comme le plus clair des aveux d'impuissance.
L'entrée en jeu de Pellegrini a finalement été décisive, le Romain posant de grosses difficultés aux Arméniens avant de donner l'avantage à l'Italie de la tête sur un bon centre de Bonucci.
Trois minutes plus tard, Belotti inscrivait le but du 3-1 et le match était bouclé. "On avait dit que ça serait dur, simplement parce que les parties faciles n'existent plus. On a mal débuté mais on s'est repris et on aurait déjà pu finir la première période devant", a estimé Mancini sur la 'Rai' après le match.