Louakima revient sur son départ du PSG

C'est le début d'une nouvelle aventure pour Corentin Louakima. Le prometteur défenseur de 17 ans a décidé de quitter son club formateur du PSG, avec qui il était sous contrat apprenti jusqu'en 2021, pour rejoindre l'AS Roma.
Éloigné des terrains depuis février pour une blessure aux ischios, le jeune international français (5 sélections en U16) a signé un premier contrat professionnel de trois ans avec la Louve. Un choix mûrement réfléchi qu'il explique en exclusivité pour Goal .
Pourquoi partir si tôt à l'étranger ?
Corentin Louakima : J'ai été séduit par le projet de l'AS Roma. Après ma blessure au mois de février, le PSG s'est dit prêt à me garder, mais ils m'ont aussi annoncé que si j'avais une opportunité intéressante, ils ne me fermeraient pas la porte. On a pesé le pour et le contre avec ma famille, et on a décidé de partir.
Pensez-vous que le PSG a agi de la bonne manière ou, au contraire, il n'a pas fait tout ce qu'il fallait pour que vous restiez ?
Non, le PSG ne m'a pas bloqué. Ils auraient pu le faire et ils m'ont laissé partir. Ils ont compris ma situation.
Vous ressentiez le besoin de voir autre chose ?
Pas forcément le besoin. Ce qui m'intéressait, c'était juste de jouer au foot. Pour ça, je devais opter pour le meilleur projet, et le PSG l'a compris.
"Je ne retiens que du positif de mes années au Paris Saint-Germain" Comment se sont passés les premiers contacts avec l'AS Roma ?
Tout s'est accéléré il y a un mois à peu près. La Roma me suivait déjà avant ma blessure. Il y avait des discussions avec mon agent, mais le confinement n'a pas facilité les choses. Ils sont revenus cet été, et depuis ma signature tout se passe très bien. Le club a été accueillant. J'ai reçu beaucoup de messages sur les réseaux sociaux, et ça me fait très plaisir.
À aucun moment vous n'avez douté de partir dans un autre pays à 17 ans ? Vous vous sentez prêt ?
Je me dis que pour réaliser mes rêves et mes objectifs, il faut que je passe par des moments durs. Je pense que rien n'est donné dans la vie. Même si c'est difficile, il faut que je m'accroche. Si je veux vraiment réussir, il fallait que je le fasse.