L'OGC Nice aura fort à faire pour étirer son parcours européen au-delà de la période hivernale. Ce jeudi, les Aiglons ont réalisé une très mauvaise opération en vue de la qualification en concédant la défaite à domicile contre le Lokomotiv Moscou. Un résultat décevant mais qui n'était guère prévisible après la demi-heure du jeu. Celle qui a vu Mario Balotelli inscrire un doublé et mettre les siens sur orbite.
Balotelli doit faire briller Nice en Europe
L'attaquant italien aime les soirées européennes. Et il l'a montré en trouvant la faille à deux reprises au plus fort de la domination de son équipe. À la 4e minute, il a profité d'un excellent travail d'Allan Saint-Maximin pour ouvrir le score. Et, à la 28e minute, il a transformé avec succès un pénalty suite à une main dans la surface de l'ancien niçois Nemanja Pecjinovic. Porté par un très bon Super Mario, l'OGCN croyait dérouler. Alassane Pléa se créant ensuite deux nouvelles occasions de but (35e et 39e), tout indiquait que la soirée allait être tranquille pour les Aiglons mais la suite des péripéties leur a été complètement défavorable.
Une deuxième période à l'envers des Niçois
Les problèmes niçois ont commencé juste avant la pause lorsque Malang Sarr a concédé un pénalty largement évitable. Manuel Fernandes s'est chargé de le transformer et relancer ainsi son équipe au meilleur moment de la partie. Revigorés par cette réduction du score, les hommes de Yuri Semine sont revenus sur la pelouse avec de meilleures intentions. Cela s'est vu. Nice a subi après la reprise, et a fini par capituler. A la 69e minute, le jeune Racine Coly commettait une erreur en position de dernier défenseur. La sanction est tombée et elle était double : carton rouge puis but sur coup franc dans la foulée de Fernandes. Le Portugais a trompé Benitez sur une merveille de frappe enroulée.
Le show Fernandes s'est poursuivi à la 77e minute. Profitant des espaces au sein de la défense azuréenne, il exploitait une passe de Miranchuk et inscrivait facilement son troisième but personnel. Nice était alors au plus mal, surtout que Balotelli avait manqué deux belles occasions de relancer les siens en ratant le cadre dans des positions avantageuses (55e et 62e). Sur son banc, Lucien Favre, impuissant, ne pouvait que constater les dégâts. Et se dire que son équipe s'est clairement tiré une balle dans le pied en laissant filer un match qui était largement à sa portée.