Le procureur extraordinaire nommé dans cette affaire fin 2018 est arrivé à la conclusion que les présents reçus par Rinaldo Arnold n'avaient pas pour but de l'influencer dans son travail.
Selon les 'Football Leaks', M. Infantino entretenait des liens étroits avec Rinaldo Arnold, à qui il avait offert des places pour des matches et qu'il qualifie d'"ami".
A la suite de ces révélations par un consortium de médias européens, la justice du canton du Valais avait ouvert, le 4 décembre, une "procédure pénale" contre le premier procureur du Haut-Valais, M. Arnold, "pour acceptation d'un avantage, voire corruption passive".
M. Arnold était soupçonné d'avoir reçu des avantages du président de la FIFA, Gianni Infantino, "pour accomplir les devoirs de sa charge", a indiqué la justice valaisanne dans un communiqué.
"L'enquête pénale a réfuté les soupçons initiaux selon lesquels les avantages acceptés par Rinaldo Arnold (en particulier des tickets pour des matches de football et des invitations à des congrès) (...) auraient été obtenus en rapport avec sa position", a-t-elle expliqué.
La procédure pénale dirigée contre M. Rinaldo a été classée le 10 avril.