Barça - Atlético de Madrid et Real Madrid - FC Séville. La programmation de la 35eme journée de Liga ne pouvait pas faire mieux. Dans le sprint final du championnat d’Espagne, les quatre équipes encore en lice pour rafler le titre s’affrontent ce week-end, dans une journée de tous les dangers.
Les hostilités commenceront samedi avec le choc entre le Barça et l’Atlético Madrid au Camp Nou. Un match qui marquera également les premières retrouvailles de Luis Suarez avec son ancien jardin, lui qui a été poussé vers la sortie par les dirigeants barcelonais l’été dernier. Y-aura-t’il un sentiment de revanche de la part de El Pistolero? Juanfran, ancien membre des Colchoneros, y croit dur comme fer.
"Imaginez le désir que Luis aura, salive le joueur de 36 ans sur les ondes de la Cadena Ser. Nous aimons Antoine, comme tous les fans du Barça aiment Luis. Nous aurions aimé qu'il (Griezmann) reste et qu’il soit notre étendard pendant 10 ans ou plus, mais ça ne s’est pas passé comme ça. Nous verrons qui marche le plus fort. Sans connaître Luis avec qui je me suis frotté plusieurs fois sur le terrain, je préfère qu’il fasse mieux, c'est drôle."
Champion d’Espagne avec Grizou en 2014, Juanfran estime que lors de tels affrontements, les sentiments amicaux n’ont pas leur place sur le terrain. Il faut savoir faire la part des choses alors qu’un titre en est jeu, samedi au Camp Nou.
"J'adore déjà Antoine, Jordi (Alba), Busquets (qu’il a côtoyés avec la sélection espagnole, ndlr)... J'ai de bons amis. Avec Luis, on s'est tué... mais avec Godín (son ancien équipier) aussi et les deux se retrouvaient ensuite en équipe nationale."
Ayant croisé le fer avec Luis Suarez alors qu’ils étaient adversaires, Juanfran souhaite désormais la réussite de l’Uruguayen. Mais à la question de savoir s’il a été son "pire" adversaire, Juanfran répond par la négative.
"Non, c'était Neymar, a-t-il expliqué. Quand je suis allé au Brésil, je voulais en savoir plus. En dehors du terrain, ils m'ont très bien parlé de lui, que c’est un bon gamin sans problème, mais sur le terrain, il était insupportable. Il cherchait à te provoquer avec et sans le ballon. Mais je n'étais pas non plus un saint."