L'entraîneur de Manchester City, qui était présent à la fête annuelle de la Fondation Johan Cruyff ayant eu lieu ce mercredi, a passé en revue l'actualité footballistique. Nouvelle Ligue des champions 'merengue', saison 'blaugrana', le 'Can Barça', Isco à City, le Mondial... Guardiola n'a rien oublié.
"C'est spectaculaire, il faut tirer son chapeau. Cela ne m'intéresse pas de savoir s'il le mérite ou pas car ce qu'ils ont fait est très difficile. Cela montre la qualité de l'équipe et nous espérons empêcher qu'ils remportent un quatrième trophée consécutif", a-t-il affirmé sur le nouveau trophée remporté par le Real.
Par ailleurs, Pep Guardiola n'a pas hésité à faire les éloges de son homologue du banc de Madrid : "Il faut le féliciter. Zidane a réalisé un travail spectaculaire".
Outre le Real Madrid, Guardiola a souhaité revenir sur la saison des 'Blaugranas', lors de laquelle l'équipe catalane a remporté un nouveau titre en championnat et la Coupe du Roi. "Il ont fait une saison brutale", a affirmé le Catalan.
L'actuel entraîneur de City s'est souvenu avec fierté de son aventure sur les bancs du Barça : "Nous ne verrons plus deux finales avec huit purs produits du club". "Je pense que le joie de la couronne était le centre de formation", a-t-il estimé.
Le Mondial a également été abordé par Guardiola, qui a indiqué qu'il serait heureux peu importe qui gagne la compétition : "Nous avons de bons amis en Angleterre, Allemagne et Espagne".
Guardiola est revenu sur les rumeurs concernant un hypothétique transfert d'Isco vers le club 'citizen' : "Manchester City ne va pas recruter Isco Alarcón".
Il est enfin revenu sur la polémique autour du ruban jaune qu'il portait lors de la finale de League Cup, en soutien aux dirigeants de la Catalogne emprisonnés. Tout au long de la saison, Pep Guardiola avait porté ce ruban jaune, et avait même risqué jusqu'à une sanction de la part de la FA. : "Ici en Espagne, j'aurais également porté le ruban jaune, les gens le portent pour la lutte contre le SIDA, la discrimination des genres... c'est une revendication politique".
"La situation n'est pas facile, mais elle ne se règlera pas du tout jusqu'à ce que les prisonniers sortent. Il y a des gens qui sont en prison depuis 200 jours pour avoir demandé de voter, accusé de choses qu'il n'ont pas faites. Pourvu que le conflit se règle en partant de cette base-là".