Personne ne voulait vraiment imaginer le jour où les grands leaders commenceraient à quitter petit à petit une sélection qui était autrefois considérée comme la toute-puissante du football européen.
Sergio Ramos, David Silva, Sergio Busquets, Gérard Piqué et Andres Iniesta ont tout gagné avec la sélection espagnole, un Mondial et deux Coupes d'Europe. Des piliers pour Vicente Del Bosque, qui sont restés des piliers sous Julen Lopetegui.
Oui mais voilà, c'est à Fernando Hierro que l'on a donné le contrôle de la sélection pour cette Coupe du monde, et le sélectionneur a pris la décision de faire bouger les choses.
Après trois matches en utilisant ces dits piliers en phase de groupes, Hierro, tout comme les supporters espagnols, n'ont pas été convaincus par les résultats. C'était donc l'heure de donner un grand coup de poing sur la table.
Hierro a donc acté la première partie de la révolution espagnole en Russie, en prenant la décision de mettre Andres Iniesta sur le banc pour les huitièmes de finale contre le pays hôte. Iniesta s'était montré fatigué et loin de son niveau d'autrefois lors des premiers matches, et il semblait temps pour Hierro de changer de tactique.
Contre la Russie, c'est donc Marco Asensio qui prendra le rôle d'Iniesta, aux côtés d'un Isco qui a pris le relai depuis le début de la compétition, se transformant en le nouveau magicien espagnol.