Dix ans après la fin de sa première expérience sur le banc du Napoli (2009-13), Mazzarri, 62 ans, a ramené de Bergame un avertissement pour contestation et surtout trois points importants face à un autre candidat à la Ligue des champions.
"Gagner contre cette équipe dans ce stade n'est pas facile et cela ne sera facile pour personne", a prévenu le technicien italien, sans poste depuis son limogeage en 2022 par Cagliari.
Mais à l'entendre, son impact personnel a été très limité, dans la mesure où il n'a récupéré ses internationaux, de retour de sélection, qu'il y a deux jours.
"J'ai trouvé un groupe de joueurs exceptionnels, très à l'écoute, qui se parlent beaucoup entre eux, j'ai vraiment un bon +feeling+", s'est-il félicité.
Le Napoli version Mazzari, séduisant et dominateur en première période, a ouvert la marque par Kvicha Kvaratskhelia (44e).
L'Atalanta a égalisé grâce à Ademola Lookman, lui aussi de la tête (53e).
Retour d'Osimhen
Mais l'entrée à l'heure de jeu de Victor Osimhen, absent depuis plus d'un mois à cause d'une blessure à la cuisse droite, a revigoré le champion en titre.
L'attaquant nigérian a trouvé Eljif Elmas qui a doublé la mise et offert la victoire à son équipe (79e).
Naples qui restait sur une quatrième défaite à domicile, contre le mal classé Empoli (1-0), fatale à Garcia en poste depuis juillet, totalise 24 points (4e), à sept longueurs du leader, l'Inter Milan, opposé dimanche à son dauphin, la Juve.
Les deux prochaines semaines permettront à Mazzarri et à son exigeant président Aurelio De Laurentiis de mesurer ce qu'il est encore possible d'atteindre.
Leur équipe affronte coup sur coup le Real Madrid en Ligue des champions mercredi, puis l'Inter le 3 décembre et la Juventus cinq jours plus tard.