Son message, posté samedi sur Instagram, laissait peu de place à l'optimisme. «Merci pour votre soutien. Je reviendrai plus fort», écrivait James Rodriguez dans une rhétorique rappelant celle des joueurs victimes d'une rupture des croisés.
Pourtant, le meneur colombien, sorti à la demi-heure de jeu contre le Sénégal, jeudi (1-0), n'est pas forfait contre les Anglais. La Fédération colombienne a même publié dans le week-end un communiqué expliquant que le joueur du Bayern ne souffrait que d'un «oedème mineur sans rupture de fibre musculaire au mollet droit».
Il ne s'agirait donc que d'un simple hématome, qui devrait, à priori lui permettre de jouer et de représenter son pays, mais probablement pas de débuter le match.
Le pays sait parfaitememnt qu'on parle là d'un des matches les plus importants de son histoire en Coupe du Monde, c'est bien pour cela que l'on espère pouvoir compter sur LA pièce maîtresse du jeu de la sélection colombienne.
Le sélectionneur José Pékerman, «très inquiet» pour son leader technique à l'issue du succès de jeudi, se montrait hier beaucoup plus positif : «Sa situation a beaucoup évolué et il nous reste un jour et demi pour poursuivre son rétablissement. Comme toujours, nous espérons qu'il joue.» Au coup d'envoi ou à l'heure de jeu, comme en ouverture contre le Japon (1-2), où il était déjà gêné au même endroit ?