"Je préfère faire une passe décisive que marquer"

La Coupe d'Europe s'apprête à faire son grand retour cette semaine, à l'occasion, l'UEFA a tenu à interviewer quelques joueurs. Après Raphaël Varane, c'était au tour d'Eden Hazard de revenir sur ses meilleurs souvenirs de cette compétition tant appréciée par les amoureux du ballon rond.

Le Belge a du mal à réaliser que la Ligue des champions est enfin de retour, cinq mois après : "J'ai du mal à réaliser. Je pense que tout le monde a besoin de revoir du football. C'est un vecteur de joie, c'est pour cela qu'on aime autant le foot. Après des mois sans Champions League, sans matches de haut niveau, tout le monde a hâte."

"C'est la même sensation que de voir le ballon aller au fond. Je ne suis pas obsédé par l'envie de marquer, marquer, marquer. Certains joueurs le sont, mais moi, je préfère créer, répond le joueur à la question s'il préfère marquer ou faire marquer. C'est pour cette raison que je me décris davantage comme un passeur qu'un serial buteur. Je préfère la passe décisive, même si j'aime aussi marquer de beaux buts, à la dernière minute, des buts qui font gagner."

Quel est le plus beau but que le Diable Rouge ait dans la coupe aux grandes oreilles ? Pour Hazard c'est clair, ce fut le ciseau acrobatique d'anthologie de Ronaldo : "Cristiano Ronaldo il y a deux ans, contre la Juventus, en quarts. Gareth Bale aussi, contre Liverpool en finale. Wahou ! C’était de sacrés buts."

"Facile. Celui de Zinédine Zidane, en finale contre Leverkusen, en 2002. Volée du gauche, pleine lucarne, au revoir", quand on lui demande quel but rêverait-il de marquer.

Et son but préféré en Ligue des champions ? : "Le choix est simple, car je n'en marque pas beaucoup. Je pense que c’est mon premier but contre Schalke, en 2013. Le premier est toujours à part tu sais. C’était mon premier but à l’extérieur. Je pense que j’aurais pu et dû trouver Fernando Torres, mais j’y suis allé seul et j’ai eu de la chance qu’elle aille au fond. C’est pour ça que c’est mon but préféré. Je pense qu'il [Torres] voulait son triplé, mais bon... Désolé, Fernando."