On imagine qu'il y a de la frustration de ne pas avoir récupéré seul la 2e place ?
"Oui mais il y avait un coffre-fort en face que nous n'avons pas su percer suffisamment tôt. Le mérite en revient à Angers, très bien disposé sur le terrain avec de bons joueurs. Il ne fallait surtout pas prendre de but en première période, ce que nous n'avons pas su faire. Malgré une domination sans partage après la mi-temps, il n'a pas été possible de gagner. Nous loupons une opportunité de prendre la 2e place qui est l'un des objectifs de la saison. Marseille a fait la bonne opération de la journée. Il y a un trio (avec Monaco) et c'est très serré. C'est donc une mauvaise opération d'autant que c'était chez nous. En général, quand on joue à l'extérieur, on prend moins de points qu'à domicile. Ce n'est pas tellement le cas de l'OL qui réussit mieux à l'extérieur cette saison. Cela nous oblige à gagner un match de plus à l'extérieur pour rester sur un rythme de quatre points sur deux matches, qui est notre tableau de marche de la saison".
Qu'avez-vous pensé du match de Nabil Fekir ?
"Il faut saluer le match héroïque de Nabil. Je viens de lire une statistique selon laquelle aucun joueur n'avait subi autant de fautes directes (10). Et plutôt que chercher à aller regarder dans une pseudo-commission si Mariano (Diaz) après avoir été touché a plongé ou pas (contre Toulouse, le 20 décembre), il faut protéger les créateurs comme Nabil. J'ai vu ses deux jambes. Il a des impacts de tous les côtés. Ceci étant il est toujours plaisant de l'avoir dans son groupe comme homme mais aussi comme capitaine. On voit qu'il a atteint tant sur le plan du football ou comme homme, un niveau exceptionnel".
Estimez-vous qu'il y a eu trop de fautes sur lui ?
"Il y a eu beaucoup de fautes d'antijeu. Nous n'avons pas joué le temps qu'il aurait fallu. Les minutes supplémentaires du tiers de ce qu'elles auraient dû être. C'est du ressort de l'arbitre. Il y a eu beaucoup de fautes, sauf à la fin. Si les statistiques démontrent qu'aucun joueur n'avait subi autant de fautes en Ligue 1 depuis dix ans sur un match, cela veut dire que nous sommes doublement pénalisés car il ne peut pas s'exprimer mais le temps additionnel a été inférieur à ce qu'il aurait dû être. C'est le football, un jour dans un sens, un autre jour dans un autre. Les gens qui sont extrêmement imaginatifs pour décrire comment les choses se passent à Lyon pourront regarder comment cela s'est passé aujourd'hui".